L’armée israélienne a officiellement assumé la responsabilité d’une erreur concernant la publication des noms des otages tombés au combat, dont ceux des membres de la famille Bibas. Cette annonce, diffusée sans validation préalable de la famille, a suscité une vive indignation.

Un représentant du bureau du Premier ministre a initialement réagi en pointant la responsabilité de Tsahal dans cette diffusion :

« Il s’agit d’une grave erreur de la part des officiers de liaison de Tsahal avec la famille Bibas. Par une regrettable erreur humaine, ils ont autorisé la publication des noms aux journalistes sans l’accord des proches, comme l’exige pourtant la procédure. »

Il a également précisé que :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

« Aucune annonce officielle du bureau du Premier ministre n’a jamais mentionné les noms des otages tombés au combat. »

Tsahal s’excuse et reconnaît une maladresse

Dans un communiqué publié peu après, Tsahal a reconnu son erreur et a présenté ses excuses à la famille Bibas et aux autres proches concernés :

« L’armée israélienne est responsable du lien avec les familles des otages. Une enquête a été menée sur cette affaire, et nous avons échangé avec les familles. Nous regrettons profondément cette erreur involontaire et la douleur qu’elle a causée. »

Cette déclaration intervient après que Ophri Bibas, sœur de Yarden Bibas, a exprimé publiquement sa colère, expliquant que la famille n’avait jamais validé la publication des noms de Shiri, Ariel et Kfir Bibas.

« Pendant 16 mois, nous avons attendu des certitudes qu’on ne pouvait pas nous donner, et maintenant, on les déclare morts avant même qu’ils soient là ? Avant même leur identification officielle ? Avant qu’on nous ait informés officiellement ? »

Elle a également dénoncé une situation où :

« Tout un pays s’est transformé en officiers de liaison et vient frapper à notre porte. C’est une honte. »

Une communication en crise

Cet incident souligne les défis sensibles liés à la communication avec les familles des otages et des soldats tombés au combat. Tsahal a promis d’améliorer ses procédures pour éviter que de telles erreurs ne se reproduisent à l’avenir.