Depuis son arrestation il y a plus de trois mois, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement soigné à l’hôpital pour un cancer, s’est vu conseiller par des fonctionnaires algériens de choisir un « avocat français non juif » pour faciliter sa défense. Son avocat actuel, maître François Zimeray, n’a jamais pu obtenir de visa pour se rendre auprès de son client.
L’auteur est incarcéré en vertu de l’article 87 bis du Code pénal algérien, qui punit tout acte jugé « terroriste ou subversif » portant atteinte à la sûreté de l’État. Cette détention a suscité une vague de protestations parmi les intellectuels et écrivains du monde entier.
Son éditeur Antoine Gallimard, ainsi que de nombreux auteurs tels que Roberto Saviano, Ian McEwan et Jon Kalman Stefansson, lui ont publiquement apporté leur soutien. Lors d’une soirée organisée à l’Institut du Monde Arabe, le journaliste François Busnel a rappelé l’importance de ne pas l’oublier dans les prisons d’Alger.
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