Le Hamas et le Jihad islamique prévoient que l’accord sur les otages pourrait bientôt échouer en raison de la position d’Israël et du soutien de l’administration Trump. En réponse, ils se coordonnent avec l’Iran pour se préparer à de nouveaux combats.
Selon les évaluations des services de renseignement israéliens, le Hamas utilise activement le cessez-le-feu actuel pour restaurer ses capacités militaires et reconstituer ses rangs avec de nouvelles recrues en prévision d’un retour au combat dans la bande de Gaza.
Le Hamas part du principe qu’Israël, soutenu par l’administration Trump, ne modifiera pas ses positions sur les points clés des négociations, notamment le retour de tous les otages, la réduction du contrôle du Hamas sur Gaza, le désarmement de son aile militaire et la déportation de ses dirigeants à l’étranger.
Le Hamas a annoncé publiquement il y a quelques jours qu’il n’abandonnerait pas son pouvoir à Gaza, ne désarmerait pas et ne déporterait pas ses dirigeants.
Ce fossé fondamental entre les positions semble irréconciliable, et les responsables du Hamas et du Jihad islamique reconnaissent cette réalité.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Pour cette raison, des sources de sécurité rapportent que des délégations du Hamas et du Jihad islamique se sont récemment rendues à Téhéran, où elles ont rencontré le guide suprême iranien Ali Khamenei et le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), le général Hossein Salami, pour coordonner leurs prochaines actions contre Israël.
Le 21 février, le général Ibrahim Jabari, conseiller du commandant du CGRI, a menacé lors d’un exercice militaire que « l’opération La Juste Vérité Numéro 3 » serait lancée à un moment opportun pour détruire Israël, en ciblant spécifiquement Tel-Aviv et Haïfa.
De hauts responsables de la sécurité estiment que ces réunions à Téhéran ont abouti à des accords sur des transferts d’aide financière au Hamas et sur la contrebande d’armes vers Gaza et vers des groupes terroristes dans le nord de la Samarie.
Selon certaines informations, la branche militaire du Hamas planifierait de nouvelles attaques à l’intérieur du territoire israélien.
Les récentes attaques terroristes manquées contre des bus à Bat Yam et Holon doivent être considérées dans ce contexte.
En outre, la libération de centaines de terroristes en Judée-Samarie au cours de la première phase de l’accord a renforcé les capacités militaires du Hamas sur le terrain.
Les commentateurs à Gaza prédisent qu’Israël reprendra les combats d’ici la mi-mars.
Ils s’attendent à ce qu’Israël se concentre d’abord sur la répression des activités terroristes dans le nord de la Samarie avant de déployer des forces supplémentaires à Gaza.
Selon ces évaluations, Israël est susceptible de reprendre ses opérations militaires une fois que les négociations sur la deuxième phase de l’accord seront dans l’impasse et après que le nouveau chef d’état-major, Eyal Zamir, aura pris ses fonctions au début du mois prochain.
Le Hamas prévoit que la reprise des combats sera intense, avec le soutien de l’administration Trump.
L’armée israélienne devrait lancer des incursions à grande échelle dans des zones qu’elle évitait auparavant, comme les camps de réfugiés dans le centre de Gaza.
Plutôt que de procéder à des raids isolés, la stratégie envisagée consiste à diviser la bande de Gaza en trois secteurs en utilisant trois divisions de Tsahal dans un premier temps. Cette manœuvre devrait également stopper l’afflux d’aide humanitaire vers Gaza.
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