Lundi, l’Armée de l’Air israélienne a survolé Beyrouth durant les funérailles de Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, éliminé par une frappe israélienne d’une précision chirurgicale. L’événement, qui a rassemblé des délégations de 63 pays, a vu la présence de hauts responsables iraniens, des Gardiens de la Révolution, ainsi que des dirigeants des Houthis et d’autres milices terroristes du Moyen-Orient.
Israël a choisi d’envoyer un escadron de quatre appareils – deux F-15 « Ra’am » et deux F-35 « Adir » – volant à basse altitude sans franchir le mur du son, évitant ainsi toute onde de choc qui aurait pu marquer symboliquement l’événement. Une démonstration de force jugée insuffisante par de nombreux analystes, qui s’interrogent sur l’absence d’une action militaire plus décisive.
Une Question Stratégique Cruciale
Pourquoi Israël et ses alliés – États-Unis, Royaume-Uni, et les États du Golfe – n’ont-ils pas profité de cette occasion pour frapper des cibles stratégiques ? Certes, viser le stade bondé, où se trouvaient des milliers de civils, n’était pas envisageable. Toutefois, plusieurs options semblaient accessibles, comme le ciblage des convois des Gardiens de la Révolution ou des représentants houthis, qui se déplaçaient de l’aéroport au lieu de la cérémonie.
Israël a pourtant démontré son efficacité en matière de renseignements et de frappes ciblées, notamment lors de l’élimination d’Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, peu après son arrivée en Iran pour les funérailles du président Raïssi. Dès lors, pourquoi cette prudence vis-à-vis de Beyrouth ?
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