Le président de la Knesset, Amir Ohana, s’est exprimé suite aux événements houleux de cette semaine et aux affrontements entre les familles endeuillées et les agents de sécurité du Parlement. Reconnaissant la gravité de la situation, il a présenté ses excuses et admis que « cet incident n’aurait jamais dû se produire ».

Un message de compassion et d’excuses

Quatre jours après les tensions survenues à la Knesset, en raison du refus d’accès aux familles endeuillées souhaitant assister aux débats depuis les tribunes, Amir Ohana a publié un message dans lequel il explique les raisons ayant mené à cette décision controversée.

« Les familles endeuillées ont payé le prix le plus lourd pour notre peuple, notre pays et notre droit de vivre ici. Depuis le début de la guerre, j’ai rencontré des dizaines d’entre elles, aussi bien lors de mes visites de condoléances qu’à la Knesset. »

Il a ensuite tenu à leur adresser des excuses claires :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« Aux familles endeuillées, je m’incline devant vous, et à celles qui ont été blessées cette semaine à la Knesset, je m’excuse du fond du cœur. Cet événement n’aurait jamais dû avoir lieu, et avec de la bonne volonté des deux côtés, nous pouvons éviter qu’il se reproduise. »

Un appel au dialogue et à l’unité

Ohana a également souligné que la Knesset a fait preuve d’une grande tolérance et compréhension à l’égard de la douleur et de la colère des familles des victimes et des otages depuis le début de la guerre.

« Parmi toutes les institutions gouvernementales, la Knesset est celle qui a montré le plus de compassion et d’ouverture envers les familles endeuillées et celles des otages. Des comportements qui n’auraient jamais été tolérés ailleurs ont été acceptés ici avec empathie et compréhension. Mis à part quelques cas rares, les expulsions de la Knesset ont été évitées. »

Son message vise ainsi à calmer les tensions et à restaurer le dialogue entre les autorités et les familles touchées par la guerre.