Le nouveau chef d’état-major de Tsahal a clarifié sa position lors d’une réunion avec les commandants de l’armée en déclarant : « Je ne vais pas retirer de patchs à aucun soldat, ce n’est pas mon rôle. » Cette déclaration fait écho à un incident survenu en octobre, lorsque son prédécesseur, le général Herzl Halevi, avait ordonné à un réserviste au Liban de retirer un patch de « Mashia » de son uniforme.

Kochavi a précisé : « C’est à vous de le faire. Ce n’est pas mon rôle et vous ne voulez pas que je m’en mêle. C’est la responsabilité de la chaîne de commandement. »

L’incident avec Halevi avait provoqué une controverse importante, certains l’accusant de haine envers la religion juive en raison de son origine religieuse. Après cet incident, une vidéo a circulé sur TikTok montrant des membres de la communauté  Chabad distribuant des patchs de « Machiah » aux soldats, une réponse perçue comme un acte de défiance à la décision de Halevi. Cependant, la vidéo avait été filmée cinq mois avant l’incident à un autre endroit.

Dans les unités combattantes de Tsahal, le phénomène des patchs a pris de l’ampleur l’année dernière. Dans de nombreux cas, le port de ces patchs est contraire aux règles de l’armée, qui interdisent le port de tout symbole non militaire sur les uniformes. Seuls les patchs des unités ou des symboles approuvés par l’armée sont autorisés. Toutefois, cette règle n’est pas toujours appliquée de manière stricte, et de nombreux soldats portent des patchs variés, allant des symboles religieux à des références politiques ou culturelles.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Zamir semble vouloir déléguer cette responsabilité aux commandants des unités et renforcer la discipline dans le respect des consignes officielles.