Suite à l’objection du Comité des finances, il a été déterminé que la formule de réduction de l’avantage fiscal vert s’appliquera à titre de disposition temporaire et non à titre de disposition permanente jusqu’à la fin de 2028. Le comité a également conclu que la taxe d’achat sur les véhicules électriques commerciaux à faible pénétration sera réduite à 35 %.
La commission des finances de la Knesset a discuté aujourd’hui (mardi) du décret sur les tarifs douaniers et les exemptions ainsi que de la taxe sur les achats de biens, également connue sous le nom de « fiscalité verte ». Au cours des discussions, un arrêté actualisé a été approuvé, dans le cadre duquel il a été déterminé que la taxe d’achat sur les véhicules électriques s’élèvera à 45% d’ici la fin de 2025, et ne grimpera pas à 83% comme le stipule la loi initiale.

En outre, il a été décidé de maintenir une taxe d’achat réduite de 35% pour les véhicules électriques commerciaux, dans le but d’encourager leur pénétration sur le marché israélien. Les discussions sur le décret ont commencé il y a plusieurs semaines, lorsque les membres du comité ont exprimé une forte opposition à la suppression de l’avantage fiscal « vert » pour les véhicules non électriques, qui est basé sur leur niveau de pollution atmosphérique.

Le comité a cherché à diviser l’ordonnance de manière à ce que seule la partie concernant l’avantage pour les véhicules électriques soit approuvée, mais l’administration fiscale s’est opposée à cette mesure, affirmant que la réduction de l’avantage pour les véhicules non électriques était nécessaire pour financer l’extension de l’avantage pour les véhicules électriques, s’élevant à des centaines de millions de shekels.

Après le refus de l’administration fiscale de scinder la commande, et à la lumière de la demande du comité de laisser un avantage significatif pour les véhicules commerciaux électriques – dont le taux d’utilisation en Israël est extrêmement faible – il a été décidé de prolonger la validité de la commande existante de deux semaines. Durant cette période, des discussions ont eu lieu entre les parties, qui ont conduit aux accords présentés aujourd’hui. L’ordonnance mise à jour, qui devrait être publiée dans les prochains jours, reflétera le compromis trouvé.

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« L’ordonnance mise à jour reflète un équilibre entre la nécessité d’encourager l’utilisation de véhicules électriques, en particulier dans le secteur commercial, et le maintien du budget de l’État », a déclaré le président de la commission des finances, Moshe Gafni | Photo : Noam Moshkowitz, porte-parole de la Knesset

Dans le cadre des accords, la taxe à l’achat sur les véhicules électriques restera à 45% jusqu’à fin 2025, tandis que les véhicules électriques commerciaux bénéficieront d’une taxe réduite de 35%. Cette mesure vise à reconnaître la forte pollution produite par les véhicules commerciaux fonctionnant avec des carburants traditionnels et à encourager une transition vers l’utilisation de technologies plus écologiques dans ce domaine.

Un mécanisme de « fiscalité verte », en place depuis 2009, classe les véhicules en fonction de leurs niveaux d’émissions polluantes (1 – le moins polluant, 15 – le plus polluant), et accorde des réductions d’impôt en conséquence. Dans le cadre des changements, les écarts relatifs entre les groupes de pollution seront maintenus et les réductions financières prévues seront annulées, au moins à titre de disposition temporaire qui devra être revalidée à chaque période jusqu’en 2028.

Le député Moshe Gafni, président de la commission, a commenté la décision et a déclaré : « L’ordonnance mise à jour reflète un équilibre entre la nécessité d’encourager l’utilisation des véhicules électriques, en particulier dans le secteur commercial, et la préservation du budget de l’État. Je suis heureux que nous ayons conclu des accords avec l’administration fiscale qui servent l’intérêt public. »