Le Hamas a publié un enregistrement dans lequel on peut entendre la voix de Maxim Harkin pour la première fois depuis son enlèvement le 7 octobre. Des proches ont confirmĂ© avoir reconnu sa voix, mais ont demandĂ© que la vidĂ©o ne soit pas diffusĂ©e pour l’instant. C’était le premier signe depuis longtemps que Maxim Ă©tait peut-ĂŞtre encore en vie. Â
Harkin a été kidnappé lors du festival de musique Nova près de Reim. Selon sa famille, c’était sa première expérience de participation à de tels événements. Après l’attaque du Hamas, il a réussi à envoyer deux messages à sa mère : « Maman, tout va bien. Je rentre doucement à la maison. » Plus tard, il a ajouté :  « Maman, je t’aime. » Après cela, le contact avec lui a été perdu.
Maxim Kharkin, un habitant de Tirat Carmel âgĂ© de 35 ans, est venu en IsraĂ«l depuis l’Ukraine avec sa mère cĂ©libataire. Il vivait avec elle et son jeune frère, Peter, âgĂ© de 11 ans, pour subvenir aux besoins de la famille. Maxim a Ă©galement une fille de 3 ans et demi, Monica, qui vit en Russie. Une semaine avant l’enlèvement, il est allĂ© la voir. Â
Maxim Harkin, originaire du Donbass, n’avait pas auparavant la nationalité russe. Après avoir été pris en otage, la famille de Maxim a contacté les autorités russes et a obtenu pour lui la nationalité russe afin que le pays, qui entretient des relations avec une organisation terroriste, puisse faciliter sa libération.
Le Hamas avait prĂ©cĂ©demment dĂ©clarĂ© qu’il Ă©tait prĂŞt Ă envisager la libĂ©ration de Maxim Harkin dans la deuxième phase de l’accord. En fĂ©vrier, un membre important du groupe, Musa Abu Marzouk, s’est rendu Ă Moscou et, après des nĂ©gociations, a confirmĂ© que le Kremlin exigeait que Maxim soit inclus dans la liste des personnes Ă libĂ©rer. Â
Malgré les efforts des diplomates russes, Harkin ne faisait pas partie des personnes libérées par le Hamas lors de la première phase de l’accord. De plus, les otages précédemment libérés n’ont pas signalé l’avoir rencontré.
Le Hamas a déjà publié d’autres vidéos d’Israéliens kidnappés. Dans l’une d’elles, l’otage Elkana Bukhbut, qui est à Gaza depuis plus de 540 jours, demande : « Ma femme et mon fils me manquent. Je vous en supplie, sortez-moi d’ici. »
Un autre otage, Yosef Haim Ohana, a dĂ©crit la dĂ©tĂ©rioration de leurs conditions de dĂ©tention : « Avant le dernier accord, notre situation Ă©tait dĂ©sastreuse : nous n’avions ni nourriture, ni refuge, et nous ne savions pas si nous survivrions. Lorsque l’accord a Ă©tĂ© conclu, nous avons vu la lumière. » Cependant, dans la première Ă©tape, ce n’était pas le tour de Bukhbut et Ohana.Â
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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