Ben Carasso, 10 ans, originaire de Tel-Aviv, est devenu le plus jeune porte-parole d’Israël, surnommé le « porte-parole d’Israël ». Élève de CM1 et descendant de survivants de l’Holocauste de troisième génération, il s’est donné pour mission de partager ce que c’est que d’être un enfant en Israël pendant le conflit entre Israël et le Hamas , en particulier après l’attaque brutale du Hamas du 7 octobre 2023.
Récemment choisi pour allumer l’une des 12 torches lors de la cérémonie de Yom Haatzmaut (Jour de l’Indépendance) d’Israël sur le mont Herzl, Ben est l’un des plus jeunes à avoir reçu cet honneur.
Voici qui il est, ce qu’il fait et pourquoi il attire l’attention.
Qui est Ben Carasso ?
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Ben est un enfant comme les autres à bien des égards : il va à l’école, adore la gymnastique, joue du piano et fréquente ses amis scouts. Mais il a aussi joué un rôle important en défendant Israël sur les réseaux sociaux et en personne, tant dans son pays qu’à l’étranger. L’histoire de sa famille, avec son arrière-grand-père ayant fait son alyah en Israël, nourrit sa détermination. « J’ai peut-être 10 ans, mais je porte cent ans d’histoire familiale sur mes épaules », a-t-il déclaré à Ynet.
Il a commencé à apprendre l’anglais à trois ans, ce qui lui permet d’entrer en contact avec des personnes du monde entier grâce à ses vidéos YouTube et Instagram. Ses parents, et notamment sa mère, Avital, consultante en médias et conférencière sur l’Holocauste, le soutiennent, même si Ben est clair : toute conférence nécessite « l’approbation de sa mère ».
Pourquoi il a commencé à s’exprimer
Le plaidoyer de Ben a débuté après le 7 octobre. L’attaque l’a touché de près : Ben connaît des personnes directement touchées, comme Romi Gonen, otage libérée et cousine de son ami Mika, et Hanan Yablonka, otage assassinée dont il a assisté aux funérailles en tant que père de son meilleur ami de maternelle. Il a également un ami qui a été évacué de chez eux.
Le coût de la guerre pour les enfants comme lui a poussé Ben à agir. « Des enfants ont été blessés dans cette guerre . S’ils avaient peur des alarmes, s’ils étaient kidnappés, s’ils étaient évacués, j’ai senti que le monde avait besoin d’entendre leur voix », a-t-il déclaré à Ynetnews. Il a commencé à réaliser des vidéos pour partager sa vie avec les sirènes d’alerte aux roquettes, les salles sécurisées et la peur des attaques, afin de contrer la désinformation et le sentiment anti-israélien qu’il voit en ligne.
Ce qu’il a fait
Les efforts de Ben sont impressionnants pour tous les âges, et encore plus pour un enfant de 10 ans :
Collaborations : L’ancien porte-parole israélien Eylon Levy a repéré Ben et l’a amené au Bureau des porte-parole des citoyens israéliens. Levy l’a qualifié d’« exemple idéal » de militantisme citoyen, nécessitant simplement de la passion et un message clair.
L’avocat Yoseph Haddad a salué le style honnête et sans filtre de Ben, qui trouve un écho auprès des enfants et des adultes du monde entier.
La ministre Miri Regev a déclaré qu’il était un symbole de « l’espoir et du potentiel de la jeune génération », faisant de lui l’un des plus jeunes jamais choisis pour ce rôle prestigieux.
Au-delà de l’allumage des torches, le travail de Ben a été couvert par des médias comme The Times of Israel et The Jewish Chronicle, Levy publiant sur X : « Je suis si fier du porte-parole d’Israël, Ben Carasso, 10 ans, choisi pour allumer une torche pour le jour de l’indépendance ! »
Son message et ses défis
Les vidéos de Ben se concentrent sur l’aspect humain du conflit, comme fêter un anniversaire sans amis à cause de la guerre ou se réfugier dans une pièce sécurisée lors d’alertes aux roquettes. Il s’efforce de rectifier les fausses allégations, comme les accusations de génocide, en déclarant : « Ils ne comprennent pas que nous voulons simplement aider les Palestiniens. » Il essuie des critiques, certains le rejetant ou laissant des commentaires négatifs, mais il y voit la preuve de son impact. « S’il y a des réactions négatives, je sais que j’ai dit quelque chose de bien, car ils ne veulent pas que le monde entende la vérité », a-t-il déclaré à Ynetnews.
Il est réaliste quant à la paix, espérant un jour entrer en contact avec les enfants palestiniens, mais ajoutant : « Tout d’abord, leurs dirigeants doivent cesser d’essayer de détruire mon pays. »
Pourquoi il est important
Ben se distingue par son côté enfantin qui parle aux enfants et aborde la politique avec une honnêteté crue. Ses vidéos ont touché des spectateurs du Canada à l’Iran, et sa tournée londonienne a démontré qu’il est capable de communiquer avec les jeunes, juifs comme non juifs.
Son âge est à la fois sa force et un sujet de discussion. À 10 ans, il traverse un conflit difficile, affronte la haine en ligne et entretient des liens personnels avec les otages et la perte d’un proche. Certains pourraient se demander si c’est trop pour un enfant, mais Ben insiste pour trouver un équilibre entre l’école, la gymnastique et ses amis. Sa mère, Avital, le guide tout en le gardant les pieds sur terre.
Ben ne sait pas ce qu’il fera plus tard, peut-être devenir ambassadeur, mais il sait que la défense des droits fera toujours partie de sa vie. Son allumage de flambeau lors de la cérémonie de Yom Haatsmaout confirme sa place de porte-parole de l’espoir. Comme il l’a déclaré au Jewish Chronicle : « On ne peut pas être tristes toute la journée. Il faut s’exprimer et vivre sa vie, sinon on aura l’impression de ne pas être forts, alors que nous le sommes. »
Sources : Ynetnews, The Times of Israel, The Jewish Chronicle, LPH Info, YouTube, X posts
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