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En plein déroulement de l’exercice militaire conjoint entre l’Égypte, la Russie et la Chine sur le sol égyptien, un haut responsable au Caire a déclaré aujourd’hui (jeudi) au journal Asharq Al-Awsat que les différentes parties observant cet exercice peuvent en tirer les messages qu’elles souhaitent.

Tout en tentant d’apaiser les inquiétudes, il a affirmé qu’il s’agissait d’un exercice planifié de longue date, sans lien avec la guerre actuelle à Gaza. Il a précisé que l’objectif est d’améliorer la capacité opérationnelle de l’armée égyptienne pour préserver la sécurité nationale, et que cela ne constitue pas une menace directe.

Cependant, il a aussi ajouté de manière ambiguë :

« Les exercices sont publics, et tout acteur – ami, ennemi ou ennemi potentiel – recevra le message selon sa propre interprétation ou selon ce qu’il pense de l’Égypte. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Un exercice stratégique d’envergure

Selon le quotidien chinois Global Times, l’exercice conjoint sino-égyptien baptisé « Les Aigles de la Civilisation 2025 » a débuté samedi dernier pour une durée de dix jours.
Il inclut :

  • Des entraînements aériens avec des avions de chasse chinois de dernière génération.
  • Une participation active des forces aériennes des deux pays dans l’espace aérien égyptien.

Parallèlement, un exercice naval conjoint avec la Russie se déroule entre les marines égyptienne et russe.

Un contexte symbolique : le Jour de la libération du Sinaï

Ces manœuvres coïncident avec la célébration du « Jour de la libération du Sinaï » en Égypte, marquant l’achèvement du retrait israélien de la péninsule du Sinaï en 1982, conformément au traité de paix signé avec Israël.
Le président Abdel Fattah al-Sissi a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe d’Anouar el-Sadate, considéré en Égypte comme le leader qui a restauré la souveraineté égyptienne sur le Sinaï.