Après trois rounds de négociations, la quatrième rencontre prévue entre les équipes américaines et iraniennes dans le cadre des pourparlers sur le nucléaire et des efforts pour renouveler l’accord entre les deux pays devrait être repoussée, selon le journaliste Barak Ravid, qui l’a annoncé sur son compte sur le réseau social X (anciennement Twitter). La raison de ce report n’a pas été précisée, mais il a été publié hier que les Iraniens devaient rencontrer une délégation de l’Union européenne, et il n’est désormais pas exclu que ces réunions soient elles aussi reportées.

Amichai Stein a rapporté que, selon l’Iran, la cause du report serait des désaccords internes au sein de l’administration américaine concernant la question iranienne et les négociations. De leur côté, des sources américaines informées ont déclaré à i24NEWS qu’aucune déclaration n’avait été faite aux États-Unis concernant un round cette semaine – et qu’il ne pouvait donc être question d’un report. Selon eux, il avait seulement été dit que le prochain round aurait lieu en Europe.

Plus tard, Trump a menacé l’Iran de nouvelles sanctions économiques, déclarant :

« Quiconque achètera du pétrole ou des produits pétrochimiques iraniens sera immédiatement sanctionné – il ne pourra faire affaire avec les États-Unis d’aucune manière. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Rappelons que mardi dernier, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a déclaré :

« Nous devons obtenir des résultats dans les pourparlers entre les États-Unis et l’Iran dans les semaines à venir, et cela est possible. Il faut éviter toute escalade militaire au Moyen-Orient et dans le monde. La diplomatie est disponible et envisageable. Nous traversons des moments critiques. Comme vous le savez, des négociations importantes sont en cours entre l’Iran et les États-Unis. »

Grossi a également souligné qu’un accord avec l’Iran ne serait que de l’encre sur du papier sans le contrôle de l’agence.

Ce rapport survient dans le contexte de l’explosion géante et mystérieuse survenue dans le port de Rajaï à Bandar Abbas en Iran, qui a causé d’énormes dégâts, la mort de dizaines de personnes et des milliers de blessés. En Iran, certains ont initialement pointé du doigt Israël, mais ont ensuite déclaré qu’il s’agissait probablement d’une négligence de plusieurs fonctionnaires travaillant dans le port.

Parallèlement à ces rapports et aux discussions en cours qui suscitent un optimisme prudent chez les parties concernées, les menaces du président américain Donald Trump planent toujours. Il a averti que si les négociations échouaient, les conséquences pour l’Iran et son régime seraient dévastatrices.
Trump a déclaré :

« S’ils (l’Iran) ne concluent pas un accord, il y aura des frappes – et ce seront des frappes d’une ampleur qu’ils n’ont jamais connue. »

De son côté, l’Iran ne cesse de proférer des menaces publiques, et le guide suprême Ali Khamenei n’a pas manqué l’occasion de faire montre de force face au président de la plus grande puissance mondiale. Il a menacé explicitement :

« Si les États-Unis commettent une erreur, ils recevront une gifle sévère. »