L’opération indienne Sindoor, lancée en réponse à l’attaque terroriste brutale de Pahalgam, a non seulement détruit les infrastructures militantes, mais a également, selon New Delhi, rendu justice à la famille du journaliste américain Daniel Pearl, tué au Pakistan en 2002.
Parmi les neuf sites détruits lors des frappes aériennes nocturnes du 7 mai se trouvait une base à Bahawalpur, longtemps connue comme un bastion du groupe Jaish-e-Mohammed (JeM) dirigé par Masood Azhar. L’organisation est responsable d’un certain nombre d’attaques majeures en Inde, notamment l’attaque du Parlement en 2001 et l’attaque de Pulwama en 2019.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Daniel Pearl, chef du bureau du Wall Street Journal pour l’Asie du Sud et citoyen américano-israélien, a été enlevé à Karachi alors qu’il enquêtait sur les liens entre les terroristes et les agences de renseignement pakistanaises.
Un mois après sa disparition, une vidéo de son exécution est apparue en ligne. Malgré le tollé international et la condamnation du crime par les autorités d’Islamabad, les auteurs ont poursuivi leurs activités sur le territoire pakistanais.
Selon les autorités indiennes et les médias, les frappes ont tué Abdul Rauf Azhar, le chef opérationnel du Jaish-e-Mohammed et le cerveau du détournement de l’avion de ligne indien IC-814 en 1999. C’est cette opération qui a conduit à la libération d’Omar Said Sheikh, qui a ensuite kidnappé et tué Daniel Pearl.
« Parmi les personnes tuées figure Abdul Rauf Azhar, le chef opérationnel de Jaish-e-Mohammed, cerveau du détournement de l’IC-814 et figure clé des réseaux djihadistes internationaux », ont déclaré des responsables indiens.
La collègue de Pearl, la journaliste indo-américaine Asra Nomani, a rappelé le lien entre Bahawalpur et la tragédie de 2002. Elle a écrit sur les réseaux sociaux :
Mon ami, le journaliste du WSJ Danny Pearl, s’est rendu à Bahawalpur en décembre 2001 avec un carnet et un stylo. Le général Pervez Musharraf venait de promettre de neutraliser les militants pakistanais après l’attaque du Parlement indien, et Danny écrivait sur le quartier général des militants à Bahawalpur. Il a littéralement frappé à leur porte. Cher Dr @yudapearl, cet article est un aperçu du journalisme d’investigation de Danny. Et soyons clairs : Danny n’était pas imprudent. C’était une mission soigneusement calculée et à faible risque, car aucun journaliste n’avait été kidnappé au Pakistan auparavant. À cette époque, Danny m’a écrit une lettre : « Je veux aller en Afghanistan, mais je ne veux pas mourir. »
Contexte de l’opération
L’opération Sindoor doit son nom à la poudre rouge utilisée dans l’hindouisme et appliquée sous forme de point sur le front d’une femme mariée. Tout a commencé en mai en réponse à une attaque terroriste à Pahalgam, au Cachemire, qui a tué 26 personnes.
Dans le cadre de l’opération, l’armée indienne a frappé les quartiers généraux de Jaish-e-Mohammed et de Lashkar-e-Taiba à Bahawalpur et Muridke (province du Pendjab, Pakistan). Les deux groupes sont responsables de nombreuses attaques meurtrières en Inde. Islamabad affirme que les victimes de l’attaque étaient des civils.
L’Inde a également déclaré que 16 civils avaient été tués dans des bombardements de représailles du Pakistan, dont trois femmes et cinq enfants. Selon les autorités indiennes, « le Pakistan a intensifié les bombardements injustifiés » le long de la ligne de contrôle dans les districts de Kupwara, Baramulla, Uri, Poonch, Mendhar et Rajouri au Jammu-et-Cachemire. L’armée indienne a également riposté pour arrêter les frappes de mortier et d’artillerie.
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