Il y a des visages qui hantent un pays tout entier. Celui de Shiri Bibas, jeune mère israélienne, et de ses deux enfants – Ariel, 4 ans, et Kfir, 10 mois – fait partie de cette mémoire nationale. Enlevés puis exécutés par le Hamas après l’attaque du 7 octobre 2023, leur sort avait bouleversé Israël. Leurs photos, largement diffusées, avaient cristallisé la douleur d’un peuple, et la barbarie de ses ennemis.

Aujourd’hui, la justice a été rendue. Tsahal a confirmé avoir éliminé le terroriste responsable de leur assassinat. Un nom qui ne mérite plus d’être retenu. Un visage effacé du monde par une frappe ciblée. Une opération aussi chirurgicale que symbolique. La boucle est bouclée.

Mais ce n’est pas qu’un acte militaire. C’est un acte de mémoire. Une réponse à une tragédie que personne en Israël n’a oubliée. Et surtout, une preuve : le temps passe, mais la justice ne s’éteint jamais.

Depuis des mois, les services de renseignement travaillaient. Sans relâche. Localiser. Confirmer. Vérifier. Attendre le moment juste. Et frapper, sans faire de victimes collatérales. Car c’est là toute la différence : Israël punit, mais ne massacre pas. Israël cible, mais ne généralise pas. Même quand l’émotion déborde, la retenue stratégique prime.

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Et c’est précisément pour cela qu’Israël gagne cette guerre : non pas par vengeance, mais par justice. Parce que ce que ce terroriste avait fait – enlever une mère et deux enfants, les exhiber comme trophées humains, puis les tuer – ne relève pas d’une cause. C’est un crime contre l’humanité.

Et pourtant, le monde a regardé ailleurs.

Il y a eu des manifestations pour Gaza. Des pancartes « cessez-le-feu maintenant ». Des drapeaux agités dans les campus américains. Mais peu ont crié pour Ariel et Kfir. Peu ont demandé justice pour Shiri. Parce que dans l’imaginaire militant occidental, les otages israéliens sont des absents volontaires.

Mais Israël, lui, n’oublie pas les siens.

Pas après un jour. Pas après un mois. Pas après un an. Il les cherche. Il les pleure. Et quand il le peut, il les venge. Non pas au nom de la haine. Mais au nom du devoir.

Ce que cette opération prouve, c’est qu’Israël tient parole. Lorsqu’il promet que chaque otage aura un nom, une histoire, une justice, ce n’est pas une formule. C’est une stratégie. Une doctrine. Une fidélité.

Le chef du Hamas responsable de ce crime pensait peut-être pouvoir se cacher indéfiniment. Derrière des boucliers humains. Sous un tunnel. Dans une mosquée. Il avait tort. L’horloge de la justice israélienne est patiente, mais elle ne s’arrête jamais.

Et au moment même où l’information a été confirmée, des millions d’Israéliens ont compris : ce n’est pas la fin de la guerre, mais c’est une victoire morale. Une étincelle de dignité dans un combat qui, trop souvent, se noie dans la complexité diplomatique.

Oui, la guerre continue. Oui, les otages restants doivent être libérés. Mais aujourd’hui, une page est tournée. Et dans le cœur de chaque Israélien, une phrase résonne : « Zéhou. La boucle est bouclée. »