TOPSHOT - A man walks past a banner depicting missiles launching from a representation of the map of Iran coloured with the Iranian flag in central Tehran on April 15, 2024. Iran on April 14 urged Israel not to retaliate militarily to an unprecedented attack overnight, which Tehran presented as a justified response to a deadly strike on its consulate building in Damascus. (Photo by ATTA KENARE / AFP) (Photo by ATTA KENARE/AFP via Getty Images)
Une déclaration alarmante du renseignement militaire israélien a secoué la scène internationale cette semaine : selon les derniers rapports, l’Iran disposerait désormais d’assez d’uranium enrichi pour produire jusqu’à dix bombes nucléaires. L’écart qui séparait autrefois Téhéran de l’arme atomique semble se réduire à une vitesse inquiétante, et Israël tire la sonnette d’alarme.
Une course à l’uranium plus rapide que prévu
Le rapport de Tsahal repose sur des sources multiples de renseignement, notamment des images satellites, des interceptions et des données fournies par des pays partenaires. Il affirme que l’Iran a accumulé 100 kg d’uranium enrichi à plus de 60 %, un seuil très proche de la pureté nécessaire à une bombe (90 %).
« Ce n’est plus une question de capacité technique, mais de décision politique », explique un haut responsable de la sécurité israélienne.
« Si l’Iran décide demain de franchir la ligne rouge, il peut le faire très rapidement. »
Un danger pour Israël – mais aussi pour le monde entier
Pour Israël, la menace est existentielle. Mais les autorités insistent : le problème dépasse largement la sphère régionale. Une Iran nucléaire aurait des répercussions sur :
L’équilibre géostratégique au Moyen-Orient, notamment avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ;
La prolifération nucléaire, car d’autres pays pourraient vouloir acquérir l’arme en réponse ;
Les groupes terroristes alliés de l’Iran, qui bénéficieraient d’un parapluie nucléaire indirect.
Les avertissements se multiplient
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a déclaré lors d’une conférence de presse :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Nous avons tiré toutes les sonnettes d’alarme. Le temps des décisions difficiles approche. L’Iran ne doit jamais posséder l’arme nucléaire. »
Benjamin Netanyahu, plus catégorique, a affirmé que toutes les options restaient sur la table, y compris l’option militaire.
Téhéran nie… mais se prépare
De son côté, le gouvernement iranien continue d’affirmer que son programme nucléaire est civil. Mais plusieurs faits contredisent cette version :
Des sites nucléaires souterrains non déclarés ont été identifiés près de Fordo et Natanz.
Le nombre de centrifugeuses IR-6, bien plus performantes, a fortement augmenté.
Les inspections de l’AIEA sont entravées, voire refusées, sur certains sites.
Le spectre d’un conflit régional
Dans les cercles militaires israéliens, une question circule de plus en plus : faut-il frapper avant qu’il ne soit trop tard ? L’option d’une attaque ciblée sur les installations nucléaires iraniennes est activement discutée.
Des exercices militaires conjoints avec les États-Unis ont d’ailleurs eu lieu récemment, simulant des frappes de précision, du ravitaillement aérien longue distance, et des scénarios de riposte.
« Nous n’aspirons pas à la guerre, mais nous ne serons pas les victimes d’un second Holocauste », résume un général de l’armée de l’air israélienne.
Réactions internationales contrastées
Washington se montre plus mesuré. Si l’administration Biden réaffirme son attachement à empêcher l’Iran d’obtenir la bombe, elle continue de privilégier la voie diplomatique, même si les négociations sur le nucléaire semblent dans une impasse.
La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne appellent au calme mais reconnaissent la gravité de la situation. Seule la Russie défend clairement Téhéran, dénonçant ce qu’elle considère comme des provocations occidentales.
L’Iran, prêt à franchir le Rubicon ?
L’un des points les plus inquiétants du rapport est le changement de ton dans la propagande iranienne. Les leaders du régime ne cachent plus leur ambition de devenir une puissance nucléaire.
Dans une déclaration récente, le président Ebrahim Raïssi affirmait :
« L’Iran est capable de se défendre, quel que soit l’adversaire. Ceux qui veulent nous empêcher de progresser perdront leur temps. »
Une urgence pour Israël et ses alliés
Pour Israël, chaque jour compte. Des consultations se poursuivent avec les États-Unis, la Jordanie, l’Égypte et plusieurs pays du Golfe pour former un front commun face à la menace iranienne.
Des efforts diplomatiques sont également menés auprès de l’Union européenne pour qu’elle renforce les sanctions contre les secteurs stratégiques de l’Iran, notamment ses exportations de drones et de missiles.
Une opinion publique inquiète mais résiliente
En Israël, l’opinion publique suit les développements avec appréhension, mais aussi avec une certaine confiance dans les capacités de Tsahal.
Des campagnes d’information sont en cours pour préparer les citoyens à toutes les éventualités : exercices de défense passive, renforcement des abris publics, et communication d’urgence.
Conclusion : une ligne rouge de plus en plus fine
Le message israélien est clair : le monde doit agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. L’Iran n’est plus à des années de la bombe, mais à quelques semaines, voire quelques jours d’un choix décisif.
Israël, fidèle à son engagement « Plus jamais ça », ne restera pas les bras croisés. La question n’est plus de savoir si l’Iran veut la bombe. Mais quand — et comment le monde libre décidera d’y répondre.
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