Une frappe d’envergure, sans précédent dans son ambition et sa portée, était prête à être lancée par Israël en plein cœur de la capitale iranienne, Téhéran. C’est ce que révèle ce soir Kan News, à l’issue d’un week-end marqué par une escalade de tensions et des échanges de frappes entre l’Iran et l’État hébreu.
D’après les informations rendues publiques, un petit comité politico-militaire de haut niveau s’est réuni à Jérusalem pour examiner une option militaire radicale, envisagée comme riposte à une éventuelle attaque majeure contre des infrastructures stratégiques israéliennes – et en particulier le complexe pétrochimique de Haïfa (Bazan).
Une décision prête à être exécutée
Selon des sources proches du dossier, l’option d’une opération à Téhéran a fait l’objet d’un consensus total au sein du cercle de décision restreint. Un plan d’action détaillé a même été adopté, bien que les détails en demeurent classifiés pour des raisons de sécurité nationale.
Fait notable : cette réunion a eu lieu avant même la récente attaque iranienne contre le site de Bazan, qui s’est finalement révélée d’ampleur relativement limitée. Ce qui n’a pas empêché Israël de se préparer à une réponse spectaculaire. Néanmoins, à l’issue de délibérations stratégiques, la décision fut prise de suspendre le lancement de l’opération, dans une volonté affichée de conserver la maîtrise de l’escalade avec l’Iran.
Un haut responsable sécuritaire a néanmoins confirmé que « le plan demeure sur la table » et pourrait être activé à tout moment, en cas de provocation supplémentaire de la part de Téhéran. « Israël est prêt à franchir une nouvelle étape, si un nouveau seuil est franchi par l’ennemi », a-t-il déclaré.
Une opération à la nature encore floue
À ce stade, il est encore difficile de dire s’il s’agissait d’une frappe physique, d’une opération cybernétique ou d’une offensive d’influence à visée stratégique. Quoi qu’il en soit, le simple fait qu’un tel débat ait eu lieu au sein du gouvernement israélien constitue en soi un signal fort adressé à l’Iran – alors que Tsahal poursuit ses frappes ciblées et précises en territoire iranien.
Malgré le silence officiel, l’ambiguïté reste de mise au sein de l’establishment sécuritaire israélien. Interrogé par Kan News, un haut gradé a indiqué que « l’État d’Israël n’est pas pressé de frapper, mais ne renoncera jamais à son droit de riposte exceptionnelle, si les circonstances l’exigent ».
Un climat d’extrême tension
Ce nouvel épisode survient dans un contexte déjà marqué par de nombreuses opérations israéliennes en profondeur du territoire iranien. L’objectif déclaré est clair : réduire les capacités militaires et nucléaires de la République islamique, tout en évitant une confrontation ouverte et non maîtrisée.
Le fait que la discussion ait porté sur une attaque au cœur même de Téhéran montre à quel point les lignes rouges ont été franchies, et combien la guerre de l’ombre entre Israël et l’Iran est entrée dans une phase nouvelle.
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