Par notre rédaction | Tel-Aviv, 23 juin 2025

Depuis plusieurs jours, l’État d’Israël mène une campagne militaire sans précédent contre des infrastructures militaires stratégiques en République islamique d’Iran. Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée de l’air israélienne a mené une opération coordonnée, ciblant avec une précision chirurgicale des centres de commandement, des radars, des dépôts d’armement et surtout des sites de lancement de missiles balistiques. Selon Tsahal, plus de 20 avions de chasse ont largué plus de 30 munitions intelligentes sur des objectifs militaires identifiés grâce à un renseignement de haute précision.

Ces frappes font suite à une attaque iranienne contre des infrastructures civiles en Israël, y compris l’hôpital Soroka de Be’er Sheva, événement largement condamné par la communauté internationale. Contrairement aux méthodes du régime iranien qui cible ouvertement les civils dans une tentative d’intimidation psychologique, Israël a une fois de plus démontré sa capacité à différencier les objectifs militaires des populations innocentes, et à frapper uniquement là où cela est stratégiquement justifié.


Un lanceur de missiles détruit en plein cœur de Téhéran

L’un des éléments les plus marquants de cette opération est sans doute la destruction d’un lanceur de missiles sol-air iranien situé au centre de Téhéran. Une démonstration à la fois militaire et politique. Tsahal ne s’est pas contentée de cibler les provinces éloignées ; elle a choisi de frapper symboliquement dans la capitale même du régime, prouvant ainsi que ses capacités de projection et de pénétration sont intactes malgré les risques.

Des installations à Kermanshah et Hamadan, connues pour abriter des radars militaires et des bases de lancement de missiles, ont également été frappées. Des satellites d’observation israéliens et américains auraient confirmé l’ampleur des dégâts, évoquant une « neutralisation totale » de plusieurs systèmes de défense aériens iraniens.


Une réponse calibrée, proportionnée et légitime

Alors que des voix s’élèvent dans certains milieux diplomatiques occidentaux, appelant à la « retenue », les responsables israéliens insistent sur un point fondamental : il ne s’agit pas d’une escalade mais d’une réaction nécessaire à une menace existentielle.

« Chaque enfant qui a pleuré dans un abri, chaque missile tombé sur une maison, a commencé quelque part — et ce quelque part, c’est en Iran », a déclaré un haut responsable militaire. Cette opération vise à désorganiser l’appareil balistique iranien, et à prévenir les tirs futurs vers le territoire israélien.

En parallèle, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé que « le calme sera accueilli par le calme », laissant ainsi une porte ouverte à la désescalade à condition que le régime iranien cesse ses provocations. Il a aussi laissé entendre que la fin de l’opération est proche, Israël étant « très proche de remplir ses deux objectifs : la neutralisation de la menace nucléaire et la réduction de la capacité de nuisance balistique de l’Iran ».


Un partenariat stratégique avec les États-Unis renforcé

L’opération israélienne s’est déroulée quelques heures après les frappes massives de l’armée américaine, qui ont, selon le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, « détruit les capacités d’enrichissement nucléaire » de l’Iran à Fordow, Natanz et Ispahan. Des bombes GBU-57, surnommées « bunker busters », ont été utilisées pour la première fois en situation réelle, capables de pénétrer jusqu’à 60 mètres sous terre.

Selon des sources militaires, les services de renseignement israéliens ont fourni des informations cruciales permettant aux États-Unis de planifier leurs frappes avec une précision inégalée. L’alignement stratégique entre Washington et Jérusalem est désormais plus visible que jamais.


L’Iran acculé, mais dangereux

Malgré les frappes, les menaces émanant de Téhéran n’ont pas cessé. Le régime des mollahs évoque la possibilité de fermer le détroit d’Hormuz, une artère vitale pour 20 % du commerce mondial de pétrole brut. Une telle action aurait des conséquences économiques mondiales dévastatrices. Les États-Unis ont immédiatement prévenu que toute tentative d’obstruction maritime serait considérée comme un casus belli.

Dans le même temps, les Gardiens de la Révolution ont multiplié les messages menaçants. Toutefois, selon des experts du renseignement, l’Iran traverse une crise interne majeure : coupures d’Internet, mouvements de population hors de Téhéran, effondrement partiel du système bancaire, et panique dans plusieurs quartiers du pays.

« Le régime iranien est dans une logique de fuite en avant. Il joue sa survie politique et cherche à créer un ennemi extérieur pour détourner la colère populaire », analyse un spécialiste du Moyen-Orient.


Le front intérieur israélien sous pression, mais uni

Du côté israélien, la population montre un calme remarquable, malgré les tirs de missiles des derniers jours. Le moral reste haut, et l’armée bénéficie d’un soutien sans précédent de la population, de l’opposition politique et de la communauté internationale démocratique.

L’hôpital Soroka, bien qu’endommagé, continue de traiter des patients – y compris des Arabes israéliens et des Bédouins, ce qui a été relevé par la presse étrangère. Une illustration, une fois de plus, de la différence fondamentale entre les deux camps : Israël soigne, l’Iran cible.


Vers une nouvelle phase ?

Si l’option diplomatique semble, pour l’instant, éloignée, les autorités israéliennes laissent entendre qu’elles sont prêtes à revenir à la table des négociations si — et seulement si — l’Iran renonce de manière claire à ses ambitions nucléaires et balistiques. Une chose est certaine : la dissuasion israélienne n’a jamais été aussi claire, forte et efficace.


🟦 Israël ne cherche pas la guerre, mais ne reculera pas devant ceux qui la lui imposent. C’est là tout l’enjeu de cette opération millimétrée : protéger, sans détruire ; répondre, sans agresser ; dissuader, sans occuper.


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