🌍 Pourquoi les Juifs d’Europe regardent vers IsraĂ«l en 2025

Par la rĂ©daction – Juin 2025

Ils sont avocats Ă  Paris, enseignants Ă  Bruxelles, retraitĂ©s Ă  Marseille ou Ă©tudiants Ă  Lyon. En 2025, de plus en plus de Juifs d’Europe tournent leur regard vers IsraĂ«l, non plus seulement comme un rĂȘve spirituel ou une promesse biblique, mais comme une solution de survie. Et ils sont nombreux Ă  franchir le pas.


📈 Une Aliyah en hausse malgrĂ© la guerre

Alors que les tensions rĂ©gionales sont fortes, l’Agence Juive annonce une hausse significative des demandes d’Aliyah :

  • +27 % depuis janvier en provenance de France
  • +40 % depuis la Belgique
  • Un intĂ©rĂȘt croissant en Espagne, Allemagne et mĂȘme en Suisse

Contrairement aux idées reçues, les guerres et les tensions ne découragent pas : elles renforcent le lien identitaire.


🛑 L’antisĂ©mitisme en Europe atteint un seuil critique

Les actes antijuifs en Europe ont explosé depuis le 7 octobre 2024. Quelques exemples concrets :

  • Tentative d’incendie d’une Ă©cole juive Ă  Strasbourg
  • Insultes quotidiennes sur les rĂ©seaux sociaux pour les Ă©lĂšves portant une kippa
  • Synagogues gardĂ©es jour et nuit par des militaires

Le prĂ©sident du CRIF l’a rĂ©sumĂ© ainsi :

« Les Juifs ne sont plus seulement mal vus, ils sont considérés comme des cibles. »


đŸ‡źđŸ‡± IsraĂ«l vu comme un refuge actif, pas passif

L’image d’IsraĂ«l en 2025 n’est plus seulement celle d’une terre d’accueil. Elle est celle :

  • D’un pays qui riposte,
  • D’un État sĂ»r, organisĂ©, qui protĂšge ses citoyens avec des moyens modernes,
  • D’une sociĂ©tĂ© solidaire, oĂč la judĂ©itĂ© est vĂ©cue librement, sans justification.

Pour beaucoup de Juifs europĂ©ens, l’angoisse est devenue quotidienne en France. À Tel-Aviv, Ă  Netanya ou dans le sud, on vit avec le danger, mais pas avec la honte.


đŸ‘šâ€đŸ‘©â€đŸ‘§â€đŸ‘Š TĂ©moignage : « On prĂ©fĂšre les missiles Ă  l’humiliation »

David et Sandrine B., un couple de Lyon, ont fait leur Alyah le mois dernier avec leurs deux enfants :

« En France, notre fille ne pouvait plus dire Ă  l’école qu’elle Ă©tait juive. À Netanya, elle a peur des sirĂšnes, mais elle se sent libre. Ici, on vit ensemble. On sait pourquoi on se bat. »

Ce choix, de plus en plus de familles le font. Non pour fuir la peur, mais pour rejoindre un peuple debout.


🛬 Un accompagnement personnalisĂ© en IsraĂ«l

Contrairement aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, les nouveaux olim bĂ©nĂ©ficient d’une aide accrue :

  • Accueil dans des centres d’intĂ©gration plus modernes
  • Bonus financier exceptionnel en 2025 pour les familles avec enfants
  • Dispositifs spĂ©cifiques pour les francophones dans le sud, Ă  Ashdod, Netivot, Beer Sheva

Des associations comme Qualita, Ami, ou Shavei Israël proposent des groupes WhatsApp, des visites guidées des quartiers, du soutien psychologique et juridique.


📉 La rĂ©ponse molle de l’Europe
 et la fracture morale

Les Juifs européens constatent un écart croissant entre :

  • La rĂ©alitĂ© de l’antisĂ©mitisme quotidien
  • Et la faiblesse des rĂ©actions politiques ou mĂ©diatiques

Alors que les attaques anti-israĂ©liennes font la une, les agressions contre les Juifs sont minimisĂ©es, relativisĂ©es, parfois mĂȘme justifiĂ©es par certains Ă©lus extrĂ©mistes.

Cette fracture morale est ce qui pousse de plus en plus de familles Ă  conclure :

« Si nous ne sommes pas en sécurité ici, alors notre place est là-bas. »


🟩 Conclusion : le rĂ©veil d’un instinct de survie collectif

Ce n’est pas un exil. C’est un retour au centre.
IsraĂ«l n’est pas une option par dĂ©faut. C’est une boussole identitaire, un choix de courage, de foi et de dignitĂ©.

Et si certains espĂšrent que les Juifs resteront passifs face Ă  l’indiffĂ©rence ou Ă  la haine, ils se trompent : les Juifs d’Europe se relĂšvent, s’organisent, et prennent la route d’un foyer Ă©ternel.


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