Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel-Aty, a annoncé que son pays s’efforçait d’aboutir à un accord de trêve de 60 jours dans la bande de Gaza, dans le but de poser les bases d’un accord global visant à mettre fin aux combats en cours. Cette annonce intervient alors que la situation humanitaire à Gaza reste critique et que les négociations stagnent.
L’Égypte met la pression sur Israël
Lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision locale, Abdel-Aty a mis en garde :
« Si Israël renouvelle son agression contre Gaza après la signature d’un accord, cela constituera le principal facteur d’instabilité régionale ».
Le ministre a accusé Israël d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu signé le 19 janvier dernier, affirmant que la reprise des hostilités n’était pas justifiée. Il a également souligné l’existence d’un consensus américain sur le fait que tout accord futur devra contenir des garanties explicites de maintien du cessez-le-feu.

Le Hamas durcit ses exigences
Du côté du Hamas, le haut responsable Mahmoud Mardawi a déclaré qu’aucune avancée significative n’avait été réalisée dans les pourparlers indirects avec Israël. Il attribue ce blocage à une « insistance israélienne à poursuivre l’agression ».
Mardawi a réaffirmé les conditions essentielles posées par l’organisation terroriste :
- Arrêt total des frappes israéliennes
- Entrée immédiate d’aide humanitaire dans Gaza
Il a également rejeté les conditions israéliennes, qui incluent notamment le désarmement des groupes armés, les qualifiant d’atteinte à la souveraineté palestinienne.
Selon lui, l’armement des groupes palestiniens est intimement lié à la « fin de l’occupation », et ne saurait faire l’objet d’aucun compromis.
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