Par Infos-Israel.News
Alors que les spéculations allaient bon train depuis plusieurs jours, la Maison Blanche a finalement décidé de mettre fin aux rumeurs en apportant une clarification officielle : oui, Donald Trump, président des États-Unis, a bel et bien appelé à l’annulation du procès de Benjamin Netanyahou, mais – insiste sa porte-parole – pas pour de sombres manigances, seulement par « empathie logistique ». Une explication pour le moins inattendue, mais loin d’être dénuée d’arrière-pensées stratégiques.
La scène, à elle seule, semble tout droit sortie d’un scénario de série politique : un président américain intervenant publiquement dans un procès en cours à Jérusalem, un Premier ministre israélien en pleine négociation ultra-sensible sur la libération d’otages, et une guerre ouverte avec l’Iran en arrière-plan. Hollywood n’aurait pas mieux fait.

Une publication explosive sur Truth Social
Tout commence avec un post fulgurant publié par Trump sur son réseau social, Truth Social, où il appelle sans détour à l’abandon pur et simple du procès de Netanyahou, ou à défaut, à une amnistie immédiate. Selon l’ancien locataire de la Maison Blanche, le procès en question ne serait qu’un « coup politique », une vengeance déguisée pour un homme qui aurait tant donné à Israël. Et Trump de préciser, avec son style si caractéristique : « On lui reproche des cigares et une figurine de Bugs Bunny ! Sérieusement ? »
Le message, s’il a fait bondir certains analystes israéliens, a réchauffé bien des cœurs à droite, tant en Israël qu’aux États-Unis. Car dans ce monde d’alliances changeantes et de réalpolitik, le duo Trump-Netanyahou représente pour beaucoup une constante rassurante, un axe Jérusalem-Washington fondé sur la force, la dissuasion et la clarté des intérêts.
La Maison Blanche : « Ce n’est pas un complot, c’est de la logistique »
Face à la tempête médiatique déclenchée, la Maison Blanche a fini par réagir. Dans un communiqué, sa porte-parole a expliqué que le président Trump avait exprimé « simplement de l’empathie » pour le Premier ministre israélien, contraint de jongler entre des audiences judiciaires et des pourparlers stratégiques majeurs avec le Hamas. Elle ajoute : « Il devait se rendre au tribunal alors qu’il négociait une trêve et une libération d’otages. Le président a estimé que cela interférait physiquement et logistiquement avec ses fonctions. »
Un commentaire qui résonne comme un écho direct à la propre expérience de Trump, lui-même embourbé dans des affaires judiciaires qu’il qualifie régulièrement de « chasse aux sorcières ». À croire que chez les grands de ce monde, la justice est une épine… tant qu’elle ne sert pas leurs intérêts.
Trump & Bibi : un duo forgé dans la lutte
Le soutien affiché par Trump n’est pas une surprise pour les observateurs aguerris. L’ancien président républicain n’a jamais caché son admiration pour Benjamin Netanyahou, avec qui il partage une vision musclée du Moyen-Orient. Ce fut sous son mandat que les Accords d’Abraham ont été signés – un tournant historique dans la diplomatie régionale, que Wikipedia retrace ici.
Et aujourd’hui encore, alors que la menace nucléaire iranienne n’a jamais semblé aussi proche, Trump se pose comme un allié intransigeant. « Il n’y a jamais eu de combattant comme lui. Il mérite bien plus que ce traitement. Les États-Unis ont sauvé Israël – et maintenant, nous allons sauver Bibi », a-t-il tonné dans un autre post.
Un appel au pragmatisme (et à la Realpolitik)
Au-delà du ton emphatique, le message de Trump vise également à pousser à la résolution de la crise des otages à Gaza, sur fond d’opération militaire prolongée. Dans un second tweet, il écrit simplement : « Faites une affaire à Gaza. Ramenez les otages. » Un mot d’ordre simple, clair et percutant.
Si certains ont crié à l’ingérence, d’autres y voient un calcul diplomatique habile. En soutenant Netanyahou dans ce moment critique, Trump ne fait pas que défendre un allié : il renforce aussi sa propre stature internationale. À la veille de l’échéance électorale américaine, chaque geste compte – surtout auprès de l’électorat évangélique et pro-israélien.
Une visite à Washington bientôt confirmée ?
La Maison Blanche a par ailleurs confirmé que des discussions étaient en cours pour organiser une visite officielle de Netanyahou à Washington. Une manière de sceller l’alliance, de réaffirmer la synergie, et peut-être de préparer une nouvelle phase dans la stratégie régionale. Entre trêves temporaires, désarmement du Hamas et dissuasion face à l’Iran, l’agenda est chargé.
Entre empathie et stratégie : un soutien assumé
Que l’on soit critique ou admiratif, difficile de rester indifférent face à cette séquence diplomatique et médiatique. Trump ne se contente pas de tweeter – il marque des positions, envoie des signaux et prépare clairement la suite. Et dans cette suite, Israël occupe, encore une fois, une place centrale.
Car au fond, l’objectif ne change pas : assurer la sécurité d’Israël, stabiliser la région, et empêcher toute résurgence de menace nucléaire iranienne. Et si pour cela, il faut que Netanyahou ait les coudées franches, alors Trump est prêt à bousculer les convenances, à tweeter contre la justice israélienne, et à exiger ce que peu de leaders auraient osé dire à haute voix : « Stoppez ce procès, sauvez Israël. »
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