Dans une annonce retentissante sur sa plateforme sociale Truth Social, le président Donald Trump a révélé dans la nuit que l’État d’Israël a donné son feu vert aux conditions d’un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza. Selon Trump, cette trêve devrait permettre d’avancer vers la fin de la guerre. Il a exhorté le Hamas à accepter cette offre, « car ils ne recevront pas de meilleure proposition ».
« Israël a accepté les conditions nécessaires pour parvenir à une trêve de 60 jours. Pendant cette période, nous travaillerons avec les parties pour mettre fin à la guerre. » – Donald Trump
Cette déclaration a été faite à l’issue de discussions stratégiques entre le ministre israélien Ron Dermer et plusieurs hauts responsables américains, dont le sénateur Marco Rubio, le milliardaire Steve Witkoff et le vice-président J.D. Vance.
Le « plan Witkoff » : vraiment nouveau ?
Selon un haut responsable israélien cité par Kan News, les dernières modifications du plan américain, connu sous le nom de « plan Witkoff », ne sont pas significatives. Israël aurait validé ce plan, dans ses versions originales et actualisées, « il y a déjà plusieurs mois ».
Ce que cela révèle ? Peut-être que l’obstacle réel ne réside pas à Jérusalem… mais bien à Gaza.
Le contenu de la proposition : otages contre trêve
D’après des diplomates familiers avec la négociation, le Qatar a récemment soumis une nouvelle offre à Israël, incluant une libération progressive d’otages :
- Jour 1 : libération de huit otages vivants.
- Jour 50 : libération de deux otages supplémentaires.
- 18 corps d’otages seraient aussi rendus, par vagues.
En contrepartie, Tsahal se retirerait de l’axe Morag dans le sud de Gaza, et l’aide humanitaire serait intensifiée dans l’ensemble de la bande.
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Pourquoi une trêve maintenant ?
La situation à Gaza reste explosive. L’armée israélienne a mené ces dernières semaines des opérations ciblées dans les tunnels et dans les bastions du Hamas. Le nombre de victimes et la pression diplomatique croissante ont relancé les négociations, notamment grâce à l’implication américaine.
Donald Trump, toujours convaincu que la paix ne peut venir que de la force et de l’intimidation, tente une approche structurée. Il veut inscrire son nom dans une dynamique qui a déjà porté ses fruits avec les Accords d’Abraham (voir l’article Wikipédia).
Les points de blocage
Malgré cet optimisme affiché, les divergences subsistent entre Israël et le Hamas. Deux sujets principaux cristallisent les tensions :
- La fin de la guerre : Israël veut garder la possibilité de reprendre les hostilités si nécessaire.
- La présence militaire : le Hamas exige un retrait total de Tsahal de la bande de Gaza, ce qu’Israël refuse catégoriquement.
Et pendant ce temps, sur le terrain…
Les combats se poursuivent à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza. Des missiles sont encore tirés depuis le nord, et le Jihad islamique tente de regagner du terrain. La réalité sur le terrain ne correspond pas encore à l’espoir d’un cessez-le-feu.
Pour mieux comprendre l’idéologie et la stratégie du Hamas :
👉 🔗 Wikipédia : Mouvement Hamas
La trêve : une victoire pour qui ?
Il est crucial de ne pas se tromper d’analyse. Ce cessez-le-feu ne signifie pas la fin de la guerre, mais une suspension tactique. Israël veut retrouver ses otages et soulager la pression diplomatique, sans abandonner ses objectifs stratégiques.
Trump, lui, joue sa carte électorale à l’international. En relançant un processus diplomatique au Moyen-Orient, il montre qu’il reste le seul leader américain ayant réellement fait avancer la paix dans la région — contrairement à son successeur, totalement effacé du dossier.
Un test pour le Hamas
Si le Hamas rejette cette proposition, il en assumera seul la responsabilité aux yeux de la communauté internationale. Trump l’a clairement averti : « ils ne recevront pas de meilleure offre ». En d’autres termes : saisissez l’occasion ou préparez-vous à l’anéantissement.
En résumé :
- Israël accepte une trêve de 60 jours, avec des conditions fixées par le plan Witkoff.
- La libération d’otages est prévue par étapes.
- Les divergences persistent sur la fin du conflit et la présence de Tsahal à Gaza.
- Trump tente de reprendre le contrôle diplomatique du Moyen-Orient, avec un discours musclé.
- Le Hamas est maintenant au pied du mur.
👉 Pour approfondir les enjeux stratégiques de la région :
🔗 Wikipédia : Trump au Moyen-Orient
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Par Infos-Israel.News
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