Nouvelle offensive politique dans l’univers de la musique : le président de la radio publique islandaise (RÚV), Stefán Eirík Hafstein, a publié un article appelant à l’exclusion pure et simple d’Israël du concours Eurovision, ou à défaut, à sa participation sous un drapeau neutre, conditionnée à une déclaration explicite de soutien aux droits de l’homme.
« L’Eurovision ne peut pas avoir deux poids deux mesures entre les victimes européennes et les Palestiniens. » – Stefán Hafstein
Une tribune très politique sous couvert de morale
Dans un article publié sur le site Vísir, Hafstein soutient que le précédent de l’exclusion de la Russie et de la Biélorussie en 2022 après l’invasion de l’Ukraine doit aussi s’appliquer à Israël, en raison de la guerre à Gaza.
À l’approche de la réunion du groupe de l’Union Européenne de Radio-Télévision (EBU) à Londres cette semaine, le président islandais entend bien faire pression pour obtenir un vote en ce sens. Sa position ? Israël ne doit pas être traité différemment sous prétexte que ses ennemis sont moins populaires que Poutine.
👉 Pour une couverture plus équilibrée :
🔗 Infos-Israel.News
🔗 Rak Be Israel
🔗 Alyaexpress-News
Une tentative d’humiliation diplomatique déguisée en tolérance
Hafstein va plus loin : il propose que le représentant israélien puisse participer uniquement s’il chante sous un drapeau neutre et exprime publiquement son soutien aux droits de l’homme.
Mais de quels droits de l’homme parle-t-on exactement ? Ceux violés quotidiennement par le Hamas, organisation terroriste, selon l’UE elle-même (source Wikipédia) ? Ou ceux que défend Israël, seul État démocratique au Moyen-Orient, où les femmes, les LGBT et les minorités ont accès à la justice, à l’éducation et à la scène culturelle ?
Israël : cible préférée du deux poids deux mesures occidental
Cette nouvelle attaque s’inscrit dans une tendance inquiétante d’ostracisation d’Israël par certaines institutions européennes, y compris culturelles.
Alors que des pays impliqués dans des violations massives des droits humains continuent d’envoyer leurs artistes sans problème (Iran, Chine, Turquie…), Israël, en état de guerre défensive, se retrouve une fois de plus stigmatisé, cette fois par le pays du hareng et des geysers.
Et que dire du fait que l’artiste israélienne Eden Golan a dû se produire sous haute sécurité à Malmö face à des manifestations antisémites en pleine Europe ? Les appels au boycott, eux, ne semblent guère gêner l’EBU.
Une mise en garde à l’EBU : jouer avec le feu
Si l’Union Européenne de Radio-Télévision cède à ce chantage moral et impose à Israël des conditions humiliantes ou un bannissement, elle franchira une ligne rouge.
Plusieurs voix en Israël appellent déjà à quitter l’Eurovision si ces décisions discriminatoires passent. L’État hébreu, membre historique de la compétition depuis 1973, a remporté quatre fois le concours, dont la dernière en 2018 avec Netta Barzilai. Une performance qu’aucun pays scandinave ne peut revendiquer à ce niveau.
L’hypocrisie nordique à son comble ?
Le contraste est frappant : l’Islande, qui n’a jamais gagné le concours, tente maintenant de s’imposer en donneuse de leçons. Pourtant, elle reste très discrète face aux crimes de guerre perpétrés par des régimes islamistes, et ne propose aucun bannissement de la Turquie, par exemple, pourtant accusée d’occupation à Chypre et de répression interne systématique.
Le mot de la fin ?
Israël ne mendiera pas sa place dans une compétition où elle brille depuis des décennies, artistiquement et démocratiquement. La véritable neutralité serait d’exclure la politique de la scène artistique — pas d’imposer à Israël un silence honteux pendant que d’autres déversent leur haine sur les réseaux.
À suivre sur les plateformes d’actualité israéliennes en français :
Par Infos-Israel.News
.