Dans une opération spéciale menée dans le sud de la Syrie, Tsahal a arrêté une cellule terroriste opérant sous direction iranienne, près des villages bédouins d’Oum al-Louks et Ein al-Basli. Cette arrestation, révélée ce mercredi matin par le porte-parole de l’armée israélienne, s’inscrit dans le cadre d’une lutte continue contre l’implantation iranienne au nord d’Israël — au moment même où des pourparlers de sécurité avancés se tiennent avec le régime de Damas.
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Un coup de filet stratégique
L’opération a été menée par la brigade du Golan 474, sous le commandement de la division 210, en coordination avec les agents de terrain de l’unité 504, la cellule de renseignement humain (HUMINT) de Tsahal.
« Nous avons arrêté une cellule terroriste iranienne active grâce à un renseignement précis récolté au cours des dernières semaines. Nous continuerons à empêcher toute implantation terroriste à nos frontières », a déclaré un commandant de la brigade.
Sur place, les soldats ont découvert des armes, des grenades et d’autres matériels militaires, confirmant que les terroristes étaient préparés pour des actions violentes imminentes.
Un timing révélateur : Israël frappe, Damas négocie
Cette arrestation survient neuf jours après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, et alors que des négociations sont en cours entre Israël et le président syrien Ahmad al-Charrah (alias Abu Mohammed al-Julani), ex-chef du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham.
L’objectif : parvenir à un accord de sécurité bilatéral, sans pour autant parler de traité de paix ou d’ouverture d’ambassades. Le cœur des discussions : éloignement de l’Iran, prévention du terrorisme transfrontalier et maintien du calme le long de la frontière israélo-syrienne.
Pour en savoir plus sur les relations Israël-Syrie :
👉 Wikipédia – Accord de séparation de 1974
Trump soutient la levée des sanctions contre la Syrie
Le président Donald Trump, moteur des Accords d’Abraham, a annoncé avoir levé officiellement les sanctions américaines contre la Syrie, déclarant :
« Son isolement est terminé. »
Lorsqu’on lui a demandé si la Syrie pourrait rejoindre les accords, Trump a répondu : « Je ne sais pas. Mais j’ai levé les sanctions. C’est un signal. »
Israël, de son côté, insiste sur un accord strictement sécuritaire, excluant toute concession territoriale, notamment sur le plateau du Golan — annexé en 1981 et reconnu par Trump comme territoire israélien.
Des convergences inattendues
L’accord en discussion entre Israël et la Syrie repose sur des intérêts mutuels exceptionnels :
- Damas veut des investissements étrangers et la fin des sanctions internationales ;
- Israël exige un démantèlement de l’infrastructure iranienne en Syrie et des garanties de sécurité strictes.
Selon des publications étrangères, Israël utilise déjà l’espace aérien syrien pour frapper des cibles iraniennes, ce qui suggère des arrangements officieux existants.
L’accord de 1974 comme fondation
Le socle de ce rapprochement potentiel est l’accord de séparation de 1974, signé après la guerre du Kippour. Cet accord a défini :
- La ligne de cessez-le-feu ;
- La démilitarisation de la zone frontalière ;
- La mise en place d’une force d’interposition des Nations Unies (UNDOF).
Israël souhaite aujourd’hui adapter cet accord aux réalités modernes, à condition que la Syrie prouve sa rupture avec l’influence iranienne.
Un jeu d’équilibriste géopolitique
Alors qu’Israël continue de frapper les relais iraniens en Syrie, il engage des négociations historiques avec un président syrien considéré jusqu’ici comme un ennemi mortel. La diplomatie de Trump, centrée sur l’intérêt pragmatique, pourrait réussir là où des décennies de médiation ont échoué.
Conclusion
- Tsahal neutralise une cellule iranienne sur sol syrien grâce à un renseignement ciblé.
- Israël renforce son contrôle sécuritaire le long de la frontière nord, tout en explorant des solutions diplomatiques avec Damas.
- Le rôle de Trump et la levée des sanctions ouvrent la voie à une normalisation partielle.
- L’accord en préparation pourrait être la base d’un nouveau front de stabilité régionale, sans nécessiter de reconnaissance mutuelle officielle.
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