L’Union européenne est au bord de l’explosion. Un accord migratoire entre la France et le Royaume-Uni provoque une véritable guerre diplomatique à ciel ouvert, opposant cinq pays du sud de l’Europe – Italie, Grèce, Espagne, Malte et Chypre – à Paris et Londres. Dans une lettre officielle adressée à la Commission européenne, ces États membres dénoncent une trahison et refusent de devenir le « tapis d’entrée » de l’Europe pour les migrants.

« Si vous signez ce pacte, vous nous sacrifiez sur l’autel de votre confort diplomatique. Nous ne serons pas vos esclaves. » – Extrait du courrier adressé à Bruxelles.

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🔗 Accord sur l’immigration UE-Turquie (Wikipedia)


Le plan franco-britannique : un marché « un pour un »

Le principe est simple : chaque migrant illégal renvoyé de Grande-Bretagne vers la France serait échangé contre un demandeur d’asile que la France enverrait au Royaume-Uni. Une sorte de système de troc humain. Officiellement, il s’agit de fluidifier les procédures et d’éviter l’engorgement des centres d’accueil.

Mais en réalité, cette manœuvre transfère la charge migratoire vers les pays de première entrée, souvent situés sur la ligne de front méditerranéenne.


Une Europe fracturée : vers la fin de l’unité ?

Cet accord bilatéral viole selon ses détracteurs l’esprit de solidarité européenne, en imposant unilatéralement des responsabilités aux États du sud. Les cinq pays dénoncent une initiative opaque, prise sans consultation et potentiellement explosive pour leur stabilité sociale.

« La France se lave les mains et nous laisse gérer le chaos. »

Dans les coulisses, plusieurs diplomates européens parlent d’un acte de sabotage vis-à-vis du « pacte de réinitialisation » de l’UE sur l’immigration. En signant ce deal en solo, Macron envoie un message clair : Paris agit d’abord pour Paris.


Le Brexit, encore et toujours

Depuis le Brexit, le Royaume-Uni tente de conclure des accords bilatéraux pour gérer sa crise migratoire. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer a mis fin à l’ultra controversée « stratégie Rwanda », héritée du gouvernement conservateur, qui consistait à envoyer les migrants illégaux vers l’Afrique pour y déposer leur demande d’asile.

Désormais, la nouvelle approche privilégie la coopération avec Paris, mais sans se soucier des États frontaliers. Les « petits bateaux » qui traversent la Manche avec des milliers de migrants chaque mois restent un défi politique majeur.


Une France accusée d’hypocrisie

La France, qui se veut championne des droits de l’Homme et de l’hospitalité, se retrouve ici accusée de cynisme politique. Elle veut se débarrasser des migrants sans en assumer le poids, et choisit la facilité diplomatique avec Londres, quitte à bafouer les traités européens.

« Paris échange des migrants contre de la bonne volonté britannique », ironise un haut fonctionnaire italien.


Les pays du Sud : « assez d’être le paillasson de l’Europe »

Les cinq pays en révolte ne mâchent pas leurs mots. Ils subissent la majorité des arrivées irrégulières depuis l’Afrique, à travers des traversées maritimes mortelles. Et maintenant, ils devraient également reprendre les migrants que la France refoule ?

Ce chantage logistique met en lumière un déséquilibre structurel dans la politique migratoire européenne : le Nord prend les décisions, le Sud encaisse les conséquences.


L’ombre de l’accord UE-Turquie plane toujours

Le système « un entre, un sort » rappelle étrangement l’accord migratoire de 2016 entre l’UE et la Turquie, qui consistait à échanger un Syrien illégalement entré en Grèce contre un Syrien issu de camps humanitaires en Turquie. Ce deal avait coûté plus de 6 milliards d’euros à Bruxelles, et reste un symbole de l’achat de tranquillité migratoire.

Le deal franco-britannique n’est qu’une réplique low-cost de l’accord avec la Turquie – sans transparence, sans consensus, et sans budget.


Bruxelles tente d’éteindre l’incendie

La Commission européenne a confirmé avoir reçu la lettre des cinq États récalcitrants. Elle a promis d’exiger des explications détaillées de Paris et Londres, sans pour autant condamner clairement l’initiative.

Un porte-parole européen a déclaré que « tout accord migratoire doit respecter les règles de l’UE », mais le silence politique sur les dérives françaises reste assourdissant.


Vers une désintégration lente de l’UE ?

Le sentiment grandit que l’Union européenne ne tient plus que par des conventions fragiles. La question migratoire devient un catalyseur de divisions irréconciliables.

Pendant que l’Allemagne tente de rester neutre, que la Pologne gère ses propres frontières, et que les pays baltes regardent vers la Russie, les pays du Sud hurlent leur ras-le-bol.


Israël et l’immigration : un autre modèle

Contrairement à l’Europe, Israël n’a jamais délégué sa souveraineté migratoire. Tsahal contrôle les frontières, les politiques sont claires, et l’État hébreu refuse de devenir le centre d’absorption automatique de crises démographiques mondiales.

L’Europe ferait bien de s’inspirer du modèle israélien, qui privilégie l’identité nationale, la sécurité intérieure et une approche rationnelle de l’immigration.

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Conclusion : une Europe au bord du schisme

Ce qui se joue ici dépasse la migration : c’est l’unité même de l’Union européenne qui est en péril. Si les décisions majeures continuent d’être prises dans le dos des membres périphériques, la colère du Sud pourrait mener à une rupture définitive.

Et dans le tumulte, les valeurs fondatrices de l’Europe – solidarité, égalité, coopération – risquent d’être englouties, noyées quelque part dans la Manche.


Par Infos-Israel.News


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