C’est une escalade majeure dans la guerre de l’ombre autour du programme nucléaire iranien. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a validé l’entrée en vigueur d’une loi votée au Parlement qui suspend toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA – סבא »א). Une décision qui fait suite aux récentes frappes dévastatrices menées par Israël et les États-Unis contre les installations nucléaires souterraines iraniennes — notamment le site hautement stratégique de Fordo.
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Téhéran explose de colère : “Mort à Israël” au Parlement
Les cris de “Mort à l’Amérique” et “Mort à Israël” ont retenti dans l’hémicycle iranien. Pour les mollahs, la ligne rouge a été franchie. Dans une atmosphère survoltée, les députés iraniens ont accusé l’AIEA de complicité avec l’attaque israélienne, l’accusant d’avoir “fourni un prétexte” à Jérusalem pour bombarder Fordo et d’autres sites sensibles dans le cadre de l’opération “Im Kol Lavi”.
Depuis, Téhéran a non seulement rompu la coopération avec les inspecteurs nucléaires, mais a également menacé leur sécurité. Des figures influentes du régime, dont le très conservateur journal Kayhan, ont été jusqu’à appeler à l’exécution du directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, le qualifiant “d’agent sioniste”.
📖 Wikipédia : Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
📖 Wikipédia : Accord sur le nucléaire iranien
📖 Wikipédia : Site nucléaire de Fordo
Fordo : les secrets d’un site qui refusait de mourir
Le cœur de la polémique reste le site de Fordo, une installation enterrée à plus de 90 mètres sous terre, protégée par des couches de béton censées résister aux pires frappes. Et pourtant, les images satellites révélées ces derniers jours par MAXAR Technologies montrent des dégâts importants.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a confirmé à CBS News que “le site a subi des dommages sévères”, tout en assurant que “personne ne sait vraiment ce qui s’est passé là-bas”. Il a aussi admis que la reprise complète du site prendrait du temps. Officieusement, plusieurs experts estiment que Fordo pourrait être temporairement inutilisable — un revers stratégique majeur pour l’Iran.
Les menaces contre l’AIEA : un point de non-retour ?
Alors que les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont immédiatement condamné les menaces contre le personnel de l’AIEA, l’Iran joue un double jeu. Officiellement, son ambassadeur à l’ONU nie toute intention hostile envers Rafael Grossi. Officieusement, les déclarations des responsables iraniens sont inquiétantes.
“Comment pouvons-nous garantir la sécurité des inspecteurs alors que nos sites sont bombardés ?” a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Une déclaration qui, si elle n’est pas une menace explicite, constitue un avertissement glaçant.
Que veut réellement l’Iran ? Course vers l’arme nucléaire ou chantage stratégique ?
L’Iran affirme toujours que son programme est civil et pacifique. Mais la réalité s’effrite sous les bombes et les déclarations belliqueuses. En sortant de l’accord de Vienne par étapes, en enrichissant de l’uranium à plus de 60 %, en refusant toute transparence, la République islamique franchit des lignes rouges depuis longtemps.
Et maintenant ? Plus d’inspecteurs, plus de supervision, plus de garanties. Il s’agit d’un test pour la communauté internationale, mais surtout pour Israël.
Trump, Israël et la doctrine du coup préventif
Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, la coordination entre Washington et Jérusalem s’est intensifiée. L’ancien président n’a jamais caché sa position : l’Iran ne doit jamais obtenir l’arme nucléaire. Sous son impulsion, l’option militaire a repris toute sa légitimité, après l’échec des années de négociations sous les administrations précédentes.
Et si l’on en croit les récentes frappes et fuites dans les milieux militaires, Israël a utilisé des munitions spéciales bunker busters capables de percer le béton le plus épais. Un message clair : aucun sanctuaire n’est intouchable.
Conclusion : la boîte de Pandore est grande ouverte
La suspension du partenariat entre l’Iran et l’AIEA n’est pas qu’un geste symbolique. C’est un abandon volontaire de la transparence, un bras d’honneur à la diplomatie et un feu vert à l’escalade. Cela ouvre la voie à tous les scénarios, du plus tragique au plus explosif.
Il est désormais évident qu’une confrontation directe entre Israël et l’Iran n’est plus une hypothèse, mais une ligne de l’agenda stratégique des deux nations.
Israël, déjà sur le qui-vive, devra continuer à faire preuve de dissuasion, mais aussi de clairvoyance. Car si le nucléaire devient incontrôlable, le Moyen-Orient pourrait entrer dans une ère d’instabilité sans précédent.
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