Une résidente de Tsur Hadassa s’est réveillée pour découvrir que sa luxueuse Mercedes-Benz EQE350, modèle 2024, n’était plus enregistrée à son nom — mais à celui d’un inconnu vivant à Usfiya. Cette affaire, qualifiée par ses avocats de « fraude numérique sophistiquée », révèle les failles préoccupantes du système d’enregistrement des véhicules en Israël.
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🚗 Une voiture de luxe volée… sans bouger de chez elle
L’affaire commence lorsque A., la propriétaire du véhicule, reçoit une notification de l’entreprise « Route 6 » concernant un changement de propriété de sa voiture. Surprise, elle consulte son espace personnel sur le site gov.il et découvre que la voiture a été transférée à un certain « Eli Anker », résidant à Usfiya, sans qu’elle n’ait signé quoi que ce soit.

🕵️♂️ Fausse vente, documents truqués, et trois changements de propriétaire
Une enquête menée par ses avocats révèle que la voiture a transité par :
- Eli Anker (1ère vente fictive)
- Une femme nommée Saïda de Jaljulia (2e transfert)
- Et que la transaction a servi à obtenir un prêt de 410 000 shekels auprès de « Mimoun Yashir », une société de crédit.
🔍 La fraude a été orchestrée par un marchand de voitures de Kiryat Ata, qui a utilisé des documents falsifiés, convaincu une agence automobile du nord d’Israël d’intervenir, et obtenu un prêt avec le véhicule comme garantie. Sur les 410 000 shekels empruntés, 400 000 ont été versés directement sur son compte.
🧾 Et l’administration dans tout ça ?
Lorsqu’A. s’adresse au bureau du ministère des Transports à Beit Shemesh pour annuler les transferts, la fonctionnaire lui répond qu’elle ne peut rien faire, car « il s’agit d’un conflit civil » ! Ce refus d’intervenir dans un cas de falsification manifeste pousse la victime à porter plainte et à engager une action en justice avec ses avocats, Me Yonathan et Avihai Yehosef.
« J’ai compris que la propriété avait été transférée sans mon autorisation. J’étais choquée. Aujourd’hui c’est moi, demain ce sera quelqu’un d’autre », confie-t-elle à N12.
⚖️ La justice tranche (provisoirement) en sa faveur
Le tribunal de paix de Jérusalem, saisi en urgence, donne raison à la plaignante à titre provisoire :
- Le registre de propriété du véhicule est réinitialisé.
- La voiture est à nouveau déclarée comme « main unique ».
- L’ordonnance stipule qu’il ne s’agit que d’un sursis temporaire, en attendant l’audience principale.
Fait notable : ni Eli d’Usfiya, ni le marchand de voitures n’ont comparu à l’audience, ce qui a renforcé la position de la victime.
🧨 Un scandale aux implications nationales
Selon les avocats Yehosef, cette affaire révèle de graves défaillances dans le système israélien d’enregistrement et de transmission de propriété des véhicules :
« Il est aberrant que des individus puissent usurper la propriété d’un véhicule de luxe via le portail gouvernemental, sans que personne ne vérifie l’identité du vendeur. »
Ils ajoutent qu’ils mèneront cette affaire jusqu’au bout, pour faire jurisprudence et renforcer les contrôles administratifs.
🛡️ Ce qu’il faut retenir : conseils aux propriétaires de véhicules en Israël
- Surveillez régulièrement l’espace personnel sur gov.il.
- En cas d’anomalie, déposez plainte immédiatement auprès de la police.
- Prévenez votre assureur et mettez le véhicule sous surveillance légale.
- Vérifiez les annotations de propriété ou hypothèque sur votre véhicule.
📰 Par Infos-Israel.News
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