Alors que la tension entre Washington et Téhéran atteint de nouveaux sommets, le président Donald Trump intensifie sa politique migratoire impitoyable. Dans un nouveau coup de force, les services de l’immigration américains ont arrêté au moins 11 ressortissants iraniens présents depuis des décennies sur le sol américain – dont certains avaient demandé l’asile politique.

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Un « sanctuaire de terroristes » à Los Angeles ?

Le Département américain de la Sécurité intérieure a confirmé que sept individus iraniens ont été arrêtés dans une résidence de Los Angeles, soupçonnée de servir de point d’accueil pour infiltrations illégales liées à des réseaux terroristes.

« Nous agissons avec détermination pour identifier et neutraliser toute menace provenant d’étrangers entrés illégalement », a déclaré un porte-parole officiel.

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Trump ne fait pas dans le détail : expulsion immédiate

Dans le cadre d’une politique de « zéro tolérance », les Iraniens visés – dont plusieurs auraient dépassé la durée légale de leur visa – sont expulsés sans attendre, parfois même vers des pays tiers, pour éviter les blocages diplomatiques avec l’Iran. Cette stratégie vise à contrecarrer les refuges diplomatiques offerts par certains États opposés aux extraditions directes vers la République islamique.

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1 700 arrestations de clandestins iraniens à la frontière mexicaine

Les chiffres donnent le tournis :

  • 1 700 Iraniens arrêtés entre octobre 2021 et novembre 2024 à la frontière sud des États-Unis
  • 600 autres recensés comme ayant dépassé la validité de leur visa
  • 12 pays, dont l’Iran, sont désormais interdits d’entrée aux États-Unis, une mesure entrée en vigueur ce mois-ci.

« Les États-Unis ne seront pas un sanctuaire pour les ennemis de la démocratie », a martelé un haut responsable à Washington.

🔗 Dossier complet sur les tensions avec l’Iran : Alyaexpress-News


Une peur grandissante chez les immigrés iraniens

Dans la communauté iranienne-américaine, c’est la stupeur : même ceux qui ont vécu 20 ou 30 ans aux États-Unis craignent désormais pour leur avenir. L’expulsion ne concerne plus seulement les nouveaux arrivants, mais des familles entières installées depuis des décennies, souvent sans antécédents criminels, mais avec des irrégularités administratives.

Un avocat de San Diego témoigne :

« On voit des familles séparées, des arrestations au petit matin, des expulsions vers des pays qu’ils ne connaissent même pas. Certains de mes clients n’ont plus mis les pieds en Iran depuis leur enfance. »


Un impact régional : Israël surveille la situation de près

En Israël, les services de renseignement suivent de très près ces mouvements, notamment les cas d’anciens militaires ou de personnes soupçonnées de liens avec les Gardiens de la Révolution. Certains analystes estiment que les expulsions massives d’éléments potentiellement dangereux pourraient relocaliser la menace dans des pays plus proches d’Israël, y compris au Liban ou en Syrie.

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Et maintenant ?

Si certains dénoncent une « chasse aux sorcières », d’autres saluent une reprise en main ferme de la souveraineté américaine. Quoi qu’il en soit, Trump reste fidèle à sa ligne : immigration illégale = menace sécuritaire potentielle.

« L’Amérique d’abord, mais avec des frontières inviolables », répète-t-il.

Israël, de son côté, observe avec prudence mais satisfaction ces mesures, qui affaiblissent les réseaux potentiels de soutien logistique aux ennemis de l’État hébreu sur le sol américain.

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Cette opération, encore discrète dans les médias internationaux, pourrait bien s’intensifier dans les semaines à venir. Car avec Trump, ce n’est pas une menace : c’est une promesse de campagne.

 

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