C’est un coup de tonnerre politique venu tout droit de la Silicon Valley. Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a annoncé la création de sa propre formation politique : le parti “America”. Objectif affiché : dynamiter le système bipartite américain, défendre les intérêts des électeurs du centre, et influencer dès les élections de mi-mandat de 2026. Une déclaration qui secoue la scène politique américaine – et qui pourrait aussi avoir des implications profondes pour Israël et le Moyen-Orient.
Dans une série de messages publiés sur la plateforme X, Musk a affirmé que son parti représentera « 80 % des électeurs du centre », et qu’il compte présenter des candidats à la Chambre des représentants et au Sénat dès 2026. Ses priorités : réduction du déficit, intégration de l’intelligence artificielle dans la gouvernance, modernisation de l’armée américaine, soutien à la natalité, liberté d’expression et réduction de la bureaucratie.
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Mais derrière ce projet politique se cache un affrontement personnel croissant entre Musk et l’ancien président Donald Trump. Malgré un passé commun, les deux hommes sont désormais en désaccord sur la politique budgétaire, en particulier sur ce que Musk appelle « le grand et beau gaspillage » du plan républicain. Cette rupture s’est accentuée après que Musk a quitté son rôle de conseiller technologique dans l’administration Trump il y a un mois.
S’il ne peut pas briguer la présidence en raison de ses origines sud-africaines, Musk n’exclut pas de financer et soutenir une nouvelle génération de candidats, susceptibles de jouer les arbitres entre démocrates et républicains. Il évoque la possibilité de se concentrer sur 2 à 3 sièges au Sénat et 8 à 10 à la Chambre, suffisamment pour faire basculer des votes clés.
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Malgré ses ambitions, les obstacles sont colossaux. Le système électoral américain privilégie les deux grands partis, et les partis tiers échouent presque systématiquement. Il faudrait à Musk des centaines de milliers de signatures, une armée d’avocats et des millions de dollars – dont il dispose – pour faire enregistrer sa formation dans chaque État. Mais même lui ne peut contourner les règles de financement politique très strictes qui l’obligent à solliciter des milliers de petits donateurs.
En outre, les démocrates le rejettent pour ses affinités passées avec la droite, et les républicains sont de plus en plus méfiants, voyant en lui un diviseur susceptible de voler des voix au camp conservateur, en particulier dans les États clés.
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L’expérience n’est pas nouvelle. Dans les années 1990, le milliardaire Ross Perot avait recueilli 19 % des voix sans gagner le moindre État. Et depuis 1853, aucun président américain n’a été élu en dehors du duo démocrate-républicain.
Mais Musk semble convaincu que le ras-le-bol est tel qu’un électrochoc est possible. Il martèle que le système actuel est “cassé, gangréné par les lobbies, et inefficace face aux défis technologiques du XXIe siècle”. En soutenant la natalité, en voulant automatiser les processus gouvernementaux et en critiquant la censure sur les campus et les réseaux sociaux, Musk vise un électorat conservateur-libéral-orphelin, souvent sceptique face aux élites politiques traditionnelles.
Et Israël dans tout ça ? Musk reste flou. Mais sa proximité passée avec Trump, son soutien à la modernisation militaire et sa vision géostratégique axée sur la suprématie technologique américaine pourraient indirectement renforcer l’axe sécuritaire USA-Israël, surtout si le parti “America” parvient à bloquer ou orienter des lois touchant la défense ou la politique étrangère.
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