Dans une attaque d’une ampleur rarement vue depuis la fin de la guerre contre l’Iran, Israël a frappé cette nuit des cibles houthis au Yémen, dont la tristement célèbre “Galaxy Leader”, un navire civil détourné par les milices pro-iraniennes en novembre 2023, devenu un symbole flottant du terrorisme maritime.
L’opération, baptisée “Drapeau noir”, a été menée par 20 avions de chasse israéliens, larguant plus de 50 munitions de précision sur des sites stratégiques dans les ports de Hudaydah, As-Salif et Ras Issa. Cette offensive représente une nouvelle doctrine de dissuasion assumée : “Droit de poursuite” contre les proxys de Téhéran, où qu’ils soient.
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Une cible symbolique : le “Galaxy Leader”
Le navire Galaxy Leader, appartenant à une société britannique partiellement détenue par l’homme d’affaires israélien Rami Ungar, avait été piraté par les Houthis en novembre 2023, alors qu’il naviguait en mer Rouge. À bord se trouvaient 25 membres d’équipage de nationalités diverses – aucun Israélien – libérés seulement en janvier 2025, après plus d’un an de captivité, dans le cadre d’un accord coordonné avec le Hamas et soutenu par Oman.
Ce que l’on ne savait pas, c’est que les Houthis avaient transformé le navire en station de surveillance maritime, y installant une station radar avancée, utilisée pour traquer les navires israéliens et occidentaux circulant dans le couloir stratégique du détroit de Bab el-Mandeb.
Une fois l’équipage relâché, le navire, devenu véritable outil d’espionnage flottant, a été déclaré cible militaire légitime par les autorités israéliennes.
“Les Houthis ont fait de cette plateforme civile un centre de commandement terroriste. Elle a été frappée comme toute infrastructure ennemie”, a déclaré un porte-parole de Tsahal.
La riposte houthie ne tarde pas
Quatre heures après les frappes, les Houthis ont répliqué par le lancement de deux missiles balistiques vers Israël, provoquant des alertes dans la région de Jérusalem et de la mer Morte. Aucun blessé n’est à déplorer, et l’armée israélienne a confirmé que des interceptions ont été tentées, bien que leurs résultats soient encore en cours d’analyse.
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Un message à l’Iran et ses proxies : “Le Yémen, c’est Téhéran”
Le ministre de la Défense Israël Katz n’a pas mâché ses mots :
“Comme je l’ai dit : le sort de Sanaa sera celui de Téhéran. Quiconque attaque Israël sera frappé, et chaque main levée contre nous sera brisée.”
Ce ton martial s’inscrit dans la doctrine de dissuasion offensive qu’applique Israël depuis la guerre contre l’Iran. Une doctrine qui considère que les milices comme les Houthis ne sont rien d’autre que des extensions militaires de la République islamique. En d’autres termes, tout acte d’agression indirecte sera traité comme un acte de guerre iranien.
Dans son communiqué officiel, Tsahal indique :
“Les frappes visent à répondre aux attaques répétées du régime terroriste houthi contre Israël, incluant le tir de missiles et de drones vers notre territoire.”
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Guerre maritime : vers un nouveau front durable ?
Depuis plusieurs mois, les Houthis perturbent les voies commerciales internationales dans la mer Rouge, menaçant les pétroliers, les navires commerciaux et les routes de l’exportation mondiale. La “Galaxy Leader” est devenue le trophée de leur campagne anti-israélienne et anti-occidentale. En la détruisant, Israël ne cherche pas seulement à effacer une humiliation – mais à reprendre le contrôle symbolique des mers.
L’opération Drapeau noir est donc autant une frappe tactique qu’une déclaration stratégique : “aucune milice pro-iranienne ne bénéficiera d’un sanctuaire.”
Un expert militaire israélien cité par Infos-Israel.News résume :
“Ce n’est plus un conflit limité à Gaza. Nous sommes face à une guerre régionale contre une pieuvre iranienne dont les tentacules s’étendent du Liban au Yémen. Tsahal vient de trancher un bras.”
Une coalition qui se redessine
La frappe intervient dans un contexte de réalignement stratégique au Moyen-Orient, dominé par le rapprochement Netanyahou-Trump à Washington. Si la Maison-Blanche s’est pour l’instant gardée de commenter officiellement l’opération, des sources proches du dossier confirment que les États-Unis ont été informés à l’avance et que les radars de surveillance du CENTCOM ont facilité la mission.
L’administration Trump elle-même pousse à une réorganisation du Yémen post-Houthi, avec l’appui de plusieurs pays du Golfe. L’objectif est clair : isoler l’Iran, rétablir la sécurité du commerce maritime et renforcer les Accords d’Abraham élargis, évoqués lors de la récente rencontre Netanyahou-Trump à Washington.
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Conclusion : la fin de l’impunité maritime ?
Le ciblage de la “Galaxy Leader” est un acte de guerre assumé contre une infrastructure utilisée à des fins hostiles. Mais il envoie surtout un signal sans équivoque à tous les acteurs de la région : Israël ne laissera aucun navire, aucun port, aucun radar devenir un œil iranien en mer Rouge.
Le message est clair : Israël domine l’air, et désormais, reprend la mer.
Par Infos-Israel.News
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