Le journaliste spécialisé Tsvi Yehezkeli prévient : le Hamas a perdu le contrôle d’une grande partie de Gaza, mais pourrait riposter par un massacre interne pour restaurer son autorité.
Alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’apprête à rencontrer le président Donald Trump à Washington, et que Tsahal progresse sur plusieurs fronts dans la bande de Gaza, le commentateur Tsvi Yehezkeli livre une analyse glaçante sur 103FM : le Hamas est affaibli, mais pas vaincu, et il pourrait bientôt faire couler le sang de ses propres concurrents.
Un pouvoir qui s’effondre en surface, mais reste dangereux en profondeur
« En surface, le Hamas perd le contrôle. Des milices armées locales comme celle d’Abu Shabab prennent le relais. Des clans s’organisent, s’arment, et ne se sentent plus obligés d’obéir à Gaza City. Mais la vraie question est : que se passe-t-il dans les tunnels, dans la sous-terre, là où sont cachés les otages israéliens ? C’est ça la police d’assurance du Hamas. »
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Selon Yehezkeli, le Hamas n’est plus en mesure de gouverner Gaza dans son ensemble, mais reste stratégiquement maître de ce qui compte : les otages, les tunnels, et les ressources stratégiques souterraines.
Un massacre interne est prévisible : « Le vrai danger commence maintenant »
« Dans les 60 prochains jours, on pourrait voir le Hamas lancer une purge violente contre les milices rebelles. C’est leur stratégie de survie. Ils doivent liquider ce qui les empêche de reprendre le contrôle. Ce sera sanglant. »
Cette anticipation de Yehezkeli inquiète même les plus sceptiques : selon lui, le Hamas utilisera la trêve négociée pour reconsolider sa mainmise interne, détruire ses rivaux, puis reconstituer ses stocks.
L’aide humanitaire, « l’une de nos plus grandes erreurs »
Le chroniqueur affirme que l’aide humanitaire actuelle n’affaiblit pas le Hamas, bien au contraire :
« Ce que nous n’avons jamais osé faire, c’est couper totalement l’aide humanitaire. Si on évacue les civils des zones de combat, et qu’on les isole, alors on peut vraiment atteindre le Hamas dans ses tunnels. Mais nourrir l’ennemi, c’est l’encourager. »
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La négociation sur les otages : une opération à court terme
Alors que la pression monte sur le gouvernement israélien pour conclure un accord sur les otages, Yehezkeli se montre pessimiste :
« Le Hamas ne libérera jamais tous les otages. Ils savent que c’est leur ultime levier. Cette transaction, même si elle a lieu, ne sera que partielle. Le Hamas gardera toujours quelques cartes en main. »
Il appelle donc l’État d’Israël à faire un choix national clair :
« Veut-on vraiment récupérer tous les otages ? Ou veut-on détruire le Hamas ? On ne pourra pas tout avoir. »
Syrie : la méfiance est de mise
Dans un contexte plus large, Yehezkeli commente aussi la chute du régime de Bachar el-Assad et les discussions qui s’ouvrent sur l’avenir de la Syrie :
« Il n’y a pas encore de président élu. Le régime actuel est né d’une révolution contre quelque chose d’encore pire. On n’a aucune raison de se précipiter pour faire la paix. Celui qui veut la paix doit attendre, et avoir honte. »
➡ À lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_syrienne
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