Alors que Benyamin Netanyahou se trouve en visite diplomatique à Washington pour rencontrer le président Donald Trump, un haut responsable saoudien a déclaré à Kan Reshet Bet que son pays surveille de très près les discussions en cours entre Israël, les États-Unis et la Syrie.
« Nous ne voulons pas du Hamas non plus »
Ce diplomate, issu de la famille royale saoudienne, a été clair : le Hamas n’a pas sa place dans l’équation politique à Gaza. « Nous non plus ne voulons pas de lui, nous le considérons comme une organisation terroriste », a-t-il déclaré.
Selon lui, une fois qu’un accord sera trouvé entre Israël, les Palestiniens (sans le Hamas) et les Américains, l’Arabie saoudite pourra envisager une normalisation officielle avec l’État juif.
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La Syrie, clef inattendue du processus
Le royaume saoudien estime que l’arrangement en cours avec la Syrie, dirigée aujourd’hui par le président Ahmad al-Sharaa après la chute du régime Assad, est un passage nécessaire pour stabiliser la région. Ces derniers mois, Riyad a dénoncé les frappes israéliennes sur le sol syrien, interprétées comme une tentative de saboter le pouvoir en place.
Mais aujourd’hui, la situation a changé. La guerre en Syrie a laissé place à des équilibres fragiles, et la désensibilisation militaire d’Israël sur ce front ouvre la voie à des arrangements politiques inédits.
Paris et Riyad main dans la main contre le Hamas
Selon un rapport de Bloomberg publié en mai, la France et l’Arabie saoudite travaillent activement à une feuille de route pour le démantèlement de la branche militaire du Hamas.
Ce plan offrirait à l’organisation islamiste la possibilité de conserver une présence politique sous contrôle, en échange d’une démilitarisation totale. Une stratégie qui pourrait faciliter une intégration de certains de ses membres dans une future administration palestinienne, sans les armes.
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Trump et Netanyahou : la clé du puzzle
Le responsable saoudien reste prudent : l’avancée de ce processus dépend entièrement de Donald Trump et Benyamin Netanyahou. L’implication américaine reste cruciale pour faire avancer les accords tripartites : Israël – Autorité palestinienne – Arabie saoudite.
« Si ces accords se concrétisent, cela ouvrira la voie à une paix historique dans la région. Mais sans écarter le Hamas, il n’y aura pas d’accord. »
Vers un post-Hamas à Gaza ?
Le message est clair : Riyad veut un nouvel ordre palestinien sans Hamas. Le royaume pousse pour que l’Autorité palestinienne reprenne les commandes à Gaza, ce qui renforcerait la crédibilité d’un futur accord de paix.
La guerre à Gaza, l’effondrement progressif du Hamas, et les tentatives de réconciliation régionale offrent aujourd’hui un terrain inédit pour une percée diplomatique.
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🔗 Références :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27Abraham
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_syrienne
✍️ Rédigé par Infos-Israel.News
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