Alors que les tensions entre Jérusalem et Paris atteignent de nouveaux sommets, une coalition de partis nationalistes européens a appelé à former une “front uni contre l’alignement moralement corrompu” du président Emmanuel Macron sur les intérêts iraniens et pro-palestiniens. Le message est clair : la France trahit Israël au nom d’un apaisement illusoire.
Réunis à Vienne sous le slogan “Paix, liberté et sécurité”, des dizaines de représentants de la droite européenne ont accusé les élites politiques occidentales, et Macron en tête, de fragiliser Israël et de légitimer les ennemis de l’Occident.
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La France dans le viseur : “Macron s’aligne sur les intérêts de l’Iran”
La critique principale portée contre le président français est sa volonté supposée de favoriser une conférence de l’ONU en coopération avec l’Arabie Saoudite pour promouvoir la reconnaissance d’un État palestinien. Selon les intervenants, ce projet ne vise ni la paix ni la stabilité, mais sert les intérêts géopolitiques de Téhéran, en rognant sur la marge de manœuvre d’Israël.
« Macron préfère apaiser les mollahs plutôt que de soutenir la seule démocratie du Moyen-Orient », a déclaré Philipp de Winter, du parti flamand ‘Vlaams Belang’.
Les intervenants n’ont pas oublié de rappeler le soutien historique de la France à l’ayatollah Khomeiny, exilé à Neauphle-le-Château dans les années 70.
“La France a permis à la révolution islamique de germer depuis ses propres salons”, a affirmé un délégué hongrois. « Rien n’a changé. »
Europe islamisée ? Le cri d’alarme des droites nationales
L’événement a vu défiler les figures de l’AfD allemande, du FPÖ autrichien, de Vox en Espagne, mais aussi des soutiens américains comme l’ancien député Steve King, connu pour ses positions tranchées contre l’immigration islamiste.
Tous dénoncent un même phénomène : la progression de l’islamisme en Europe à la faveur du laxisme des gouvernements de gauche. Ils pointent du doigt :
- Des quartiers régis par la charia,
- Des manifestations pro-palestiniennes ultra-violentes,
- Une hausse record des actes antisémites, notamment en France.
Selon le dernier rapport du CRIF, 1 570 actes antisémites ont été enregistrés en 2024 en France, dont 106 agressions physiques – un triste record.
Tsahal muselée par l’Occident ?
Les participants ont aussi reproché à Macron d’entraver la liberté stratégique d’Israël. Lors du dernier sommet du G7, le président français s’est dit opposé à l’armement nucléaire de l’Iran, mais a mis en garde contre toute tentative de renversement du régime de Téhéran, au nom de la stabilité régionale.
« Cette position limite la liberté d’action d’Israël et des États-Unis », ont martelé plusieurs députés européens. « Le prix de la stabilité ne doit pas être le sacrifice d’Israël. »
Vers une “Alliance pro-Israël” en Europe ?
La conférence s’est conclue par un appel retentissant à former un front paneuropéen pro-israélien, dans la lignée des Accords d’Abraham.
« Assez d’hypocrisie. Assez de compromis avec les régimes islamistes », a tonné Irmhild Boßdorf, députée allemande AfD.
« C’est maintenant ou jamais. Nous devons soutenir Israël non par compassion, mais par solidarité civilisationnelle. »
L’objectif : peser dans les futures élections européennes pour contrebalancer l’influence des forces centristes et pro-palestiniennes, majoritaires à Bruxelles.
« Tant que Paris poursuivra sa politique de conciliation, le fossé avec la réalité ne fera que se creuser », a résumé De Winter.
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