Dans la nuit de jeudi à vendredi, le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, s’est rendu sur les lieux du terrible attentat survenu au carrefour de Gush Etzion, où le garde de sécurité Shalev Zabuloni הי״ד a été assassiné de sang-froid. L’émotion est vive en Israël, et la réponse militaire ne s’est pas fait attendre.
Accompagné du commandant du Commandement central, le général Avi Blot, et du chef de la division Judée-Samarie, le général de brigade Yaki Dolf, Zamir a dirigé une première enquête opérationnelle sur place. Le général a qualifié l’attaque de « grave attentat terroriste » et a exprimé ses condoléances à la famille de la victime. Il a également ordonné une intensification immédiate des opérations antiterroristes dans toute la région, déclarant que la rapidité de la réaction des soldats et des équipes de sécurité civiles a empêché une catastrophe encore plus grande.
Le drame a suscité une onde de choc dans tout le pays, d’autant plus que les auteurs de l’attentat n’étaient pas de simples civils radicalisés, mais bien deux officiers de la police de l’Autorité palestinienne. Il s’agit de Mahmoud Youssef Abed, originaire de Halhoul, et Malek Ibrahim Salem, de Naplouse. L’un d’eux avait même été formé dans un établissement militaire au Qatar. Ces détails renforcent les inquiétudes concernant l’infiltration de l’idéologie terroriste jusque dans les rangs des forces de sécurité palestiniennes.
L’attentat, qui a duré plusieurs longues minutes, révèle un mode opératoire inquiétant. Les deux assaillants sont arrivés en voiture et ont tourné autour du complexe pendant 40 minutes à la recherche d’un emplacement pour se garer. Après avoir arraché son arme au garde de sécurité, l’un d’eux a tenté de pénétrer dans un supermarché local pour ouvrir le feu sur des civils, mais a été bloqué par une porte fermée. L’autre a abattu froidement Shalev Zabuloni à bout portant. Les deux terroristes ont été neutralisés peu après par les forces de sécurité.
L’attentat soulève des questions cruciales sur la collaboration sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne, alors même que cette dernière a annoncé l’ouverture d’une enquête interne – perçue par beaucoup comme un geste purement symbolique. Selon des informations rapportées par N12, les services de sécurité palestiniens ont reconnu leur échec à prévenir cette attaque meurtrière, malgré leur connaissance du profil des deux assaillants.
Ce nouvel épisode sanglant remet en question la viabilité des accords de coordination sécuritaire et jette une lumière crue sur l’idéologie antisioniste toujours présente dans les rangs officiels de Ramallah. Il fait aussi écho à la montée de la violence dans toute la Judée-Samarie, où Tsahal mène quotidiennement des opérations d’envergure pour démanteler des cellules terroristes liées tant au Hamas qu’au Jihad islamique.
La colère monte aussi du côté israélien, où la population réclame des réponses fermes. Dans un contexte déjà tendu, avec les discussions autour de l’exemption du service militaire pour les étudiants des yeshivot, ce nouvel attentat ravive les débats sur l’égalité du fardeau sécuritaire et le rôle de chaque citoyen dans la défense du pays.
À l’heure où Tsahal est engagé sur plusieurs fronts, et où les menaces venues du nord et du sud s’intensifient, l’attentat de Gush Etzion marque un tournant stratégique. Il met en évidence la nécessité d’un contrôle accru sur les structures sécuritaires palestiniennes et d’une vigilance renforcée, même face à ceux qui portent un uniforme officiel.
Le général Zamir a conclu sa visite par une déclaration sans équivoque : « Grâce à la vigilance de nos soldats, nous avons évité une tuerie de masse. Mais cela ne suffit plus. Nous devons désormais frapper les racines mêmes du mal. »
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👉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Tsahal
👉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_en_Isra%C3%ABl
