Dans un développement qui risque de renforcer encore le contrôle du Hamas sur la bande de Gaza, Israël aurait donné son accord de principe pour permettre à plusieurs pays – notamment le Qatar – d’injecter massivement des fonds dans la reconstruction de l’enclave dès la phase de cessez-le-feu. Cette décision, révélée ce jeudi matin par Ynet, intervient dans le cadre des négociations en cours pour la libération d’otages israéliens encore détenus par l’organisation terroriste.
Selon les informations disponibles, Israël accepte désormais que l’aide financière ne soit pas exclusivement sous contrôle qatari, mais soit également gérée par d’autres pays, dans une tentative d’équilibrer les influences. Pour le Hamas, cette ouverture représente bien plus qu’un arrangement technique : c’est un symbole politique, destiné à envoyer un message clair à la population de Gaza – le message que « la guerre est terminée » et que le mouvement islamiste reste debout.
Cette annonce intervient après que des milliers de camions de « l’aide humanitaire » ont déjà été autorisés à entrer dans la bande de Gaza, au grand dam de nombreux Israéliens, qui dénoncent une politique de générosité asymétrique. Tandis que les familles des otages peinent à obtenir des informations fiables sur le sort de leurs proches, le Hamas reçoit vivres, carburant et maintenant des milliards potentiels pour reconstruire son fief – probablement en priorité ses infrastructures militaires avant les écoles.
Le sujet le plus épineux dans les pourparlers actuels reste toutefois le contrôle de l’axe de Philadelphie (ou « corridor de Mourag »), une bande stratégique à la frontière entre Gaza et l’Égypte. Alors qu’Israël aurait présenté une carte de retrait partiel, le Hamas refuse toujours catégoriquement cette proposition. Malgré un geste médiatisé – l’annonce de sa volonté de libérer 10 otages « en signe de bonne foi » – le groupe terroriste pose ses conditions avec un aplomb qui en dit long sur l’image qu’il pense renvoyer : celle du vainqueur.
Cette situation provoque un sentiment d’humiliation croissant chez une partie de l’opinion israélienne, qui voit dans chaque « compromis » de Jérusalem une nouvelle défaite diplomatique ou militaire. L’aide financière, si elle est effectivement débloquée avant un accord global, risque de précipiter le retour à un statu quo ante – celui où le Hamas, bien assis sur ses tunnels, ses roquettes et son autorité islamiste brutale, recommence à préparer la prochaine guerre, avec des billets bien pliés au logo qatari.
Il est crucial de rappeler que le Hamas, organisation classée comme terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël, a profité pendant des années de ces cycles d’aide et de reconstruction. Chaque « pause humanitaire » a toujours été l’occasion pour lui de se réarmer. Wikipédia le détaille bien ici. Même l’ancien président américain Donald Trump, lorsqu’il supervisait les Accords d’Abraham, avait exigé que toute aide soit conditionnée à un désarmement progressif, une approche abandonnée depuis l’arrivée de gouvernements plus enclins à « la désescalade ».
Sur le terrain, les soldats de Tsahal poursuivent leurs opérations, parfois au prix de vies humaines, pendant que les convois d’aide entrent à Gaza avec la bénédiction des Nations Unies, organisations qui ont prouvé depuis longtemps leur biais souvent ouvertement pro-palestinien. La lassitude monte dans les rangs militaires, et les critiques fusent dans la société civile, certains rappelant que « les roquettes ne sont pas construites avec des pierres, mais avec des dollars. »
Pendant ce temps, les familles des otages restent suspendues aux négociations. Le Hamas maintient la pression, en jouant cyniquement sur la corde sensible : des enfants, des femmes, des vieillards aux mains d’un groupe qui ose parler de « bonne volonté ». Et pendant que l’armée israélienne rebat ses cartes à chaque exigence de Gaza, le Hamas récolte un soutien croissant sur les réseaux sociaux arabes et au sein de l’opinion publique palestinienne, convaincue que c’est l’organisation islamiste qui dicte aujourd’hui le tempo à Israël.
À ce rythme, ce n’est pas seulement une reconstruction de Gaza qui se profile, mais celle du prestige du Hamas, aux frais de ceux-là mêmes qui ont subi l’horreur du 7 octobre. Et cela, sans réelle garantie sur la libération complète des otages, ni sur la sécurité à long terme d’Israël. Encore une fois, on semble confondre paix et résignation.
Pour en savoir plus sur la désinformation et les conséquences de ces décisions :
👉 infos-israel.news/category/desinformation/
👉 infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
👉 rakbeisrael.buzz
👉 alyaexpress-news.com
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