Alors que la peur d’une infiltration ennemie ou d’une attaque surprise hante de plus en plus le quotidien des Israéliens, une annonce inattendue est venue rassurer les habitants d’Ashdod : la ville intègre officiellement la liste des localités éligibles à l’obtention d’un permis de port d’arme personnel. Une avancée stratégique qui s’inscrit dans le cadre de la vaste réforme portée tambour battant par le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.
Lors d’une visite très médiatisée au marché central de la ville, le ministre a été chaleureusement accueilli par les habitants venus saluer une mesure qu’ils attendaient depuis longtemps. Ashdod, ville côtière essentielle pour la logistique, la défense, et surtout le moral national, rejoint ainsi d’autres centres urbains qui bénéficient déjà de cette politique sécuritaire proactive.
« Ashdod est une ville stratégique et chère à mon cœur », a déclaré Ben Gvir, sous les applaudissements. « La réforme des armes que nous menons a déjà sauvé des vies. Elle donne à des citoyens respectueux de la loi les moyens de protéger leur famille et leur communauté. Nous continuerons à étendre cette réforme, à renforcer les unités de première intervention, et à placer la sécurité des citoyens au sommet de nos priorités. »
Et le ministre de souligner la coopération du maire, le Dr Yehiel Lasri, qu’il décrit comme un partenaire engagé pour la sécurité locale : « Je sais combien il tient à la protection des habitants d’Ashdod. C’est une avancée significative pour tous ceux qui vivent ici. »
Du côté de la mairie, le soutien est sans ambiguïté. « Je remercie le ministre Ben Gvir pour cette décision capitale », a affirmé le Dr Lasri. « Grâce à notre coopération avec la police et une politique municipale centrée sur le citoyen, Ashdod est aujourd’hui classée première en Israël en matière de sécurité. Nous continuerons à œuvrer ensemble pour que chaque résident se sente protégé dans sa ville, notamment grâce aux unités de volontaires créées après le 7 octobre. »
Depuis la mise en œuvre de la réforme, plus de 215 000 licences de port d’armes ont été délivrées dans le pays. Ce changement de paradigme sécuritaire permet à Israël de répondre à une réalité nouvelle où les menaces sont souvent internes et imprévisibles, avec des attaques qui peuvent frapper jusque dans les supermarchés, les synagogues ou les écoles.
Ashdod rejoint ainsi une liste de plus en plus longue de localités reconnues comme « à risque » et donc autorisées à armer leurs citoyens : Ashkelon, Hatzor HaGalilit, Tibériade, Beit She’an, Sderot, Ofakim, Netivot, Elad, certaines zones de Jérusalem, Modiin et des quartiers entiers de Rosh HaAyin. Une mesure qui, bien que parfois critiquée à l’étranger ou par certains milieux judiciaires, reçoit un fort soutien populaire en Israël, particulièrement depuis le massacre du 7 octobre.
Cette réforme s’inscrit dans un contexte d’inquiétude sécuritaire croissante face aux menaces du Hamas, des cellules terroristes internes ou d’éventuelles infiltrations orchestrées par le Hezbollah depuis le Nord. L’opinion publique israélienne, traumatisée par la vulnérabilité révélée lors des premières heures de l’attaque d’octobre, soutient largement une politique plus musclée en matière d’autodéfense.
D’ailleurs, cette annonce coïncide avec une intensification des discussions sur la démilitarisation de Gaza, point de discorde dans les négociations de cessez-le-feu. Alors que des voix comme celle de Bezalel Smotrich ou même de Ben Gvir s’élèvent pour stopper toute négociation sans désarmement total du Hamas, cette réforme du port d’armes peut être perçue comme un signal : l’État juif ne compte plus laisser ses citoyens à la merci d’un État profond djihadiste ou d’une administration internationale molle.
Cette politique de libéralisation des armes personnelles rappelle les logiques mises en place dans certaines zones frontalières des États-Unis, où la présence policière ne suffit pas à assurer la sécurité quotidienne. En Israël, la stratégie semble désormais claire : l’État responsabilise ses citoyens, les arme, les forme, et les mobilise.
Les critiques à gauche n’ont pas tardé à dénoncer ce qu’ils appellent une « militarisation de la société civile », mais ils peinent à faire entendre leur voix dans une société encore marquée par le choc d’octobre et par les alertes quasi-quotidiennes de nouvelles menaces. Dans un tel climat, même des villes jusqu’alors épargnées comme Modiin ou Rosh HaAyin rejoignent la liste, preuve que la peur est devenue nationale et que la riposte doit l’être aussi.
À noter que cette annonce s’inscrit aussi dans une politique de soutien aux unités d’intervention locales, véritables groupes d’auto-défense composés de volontaires, d’anciens soldats et de réservistes. Des dizaines de ces unités ont été créées dans le sillage du 7 octobre, et leurs actions dans les premiers instants de l’attaque ont sauvé des centaines de vies.
En élargissant cette logique à une ville comme Ashdod, Ben Gvir marque un point symbolique et politique. Non seulement il sécurise un port stratégique, mais il envoie aussi un message clair : chaque ville israélienne peut devenir une forteresse, chaque citoyen un rempart.
👉 Pour suivre toutes les alertes sécuritaires en temps réel : https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
👉 Lire d’autres annonces de réformes en Israël ici : https://infos-israel.news/category/israel/
👉 Articles liés à la sécurité de Tsahal : https://infos-israel.news/category/solidarite-avec-nos-soldats-de-tsahal/
Et pour ceux qui veulent vraiment comprendre pourquoi cette réforme change la donne, lisez ce que nous révélions déjà ici :
📎 https://rakbeisrael.buzz/
📎 https://alyaexpress-news.com/
.