Tandis que certains experts occidentaux se demandent encore ce qu’a réellement gagné Israël après sa guerre-éclair de 12 jours contre l’Iran, la réponse vient… des marchés financiers eux-mêmes. Le prestigieux site économique Bloomberg ne laisse aucune place au doute dans son dernier rapport : « Israël est aujourd’hui sans concurrent au Moyen-Orient et sur les marchés ». Une déclaration qui ne peut que provoquer des grincements de dents à Téhéran, où l’économie est déjà à genoux.
Selon les données compilées par Bloomberg, depuis le début du conflit le 13 juin, le shekel, la monnaie israélienne, connaît sa plus forte progression sur deux semaines depuis 2003. C’est l’année où la Banque d’Israël a laissé les forces du marché déterminer le taux de change du shekel. Résultat ? Une envolée de 6,6 % face au dollar, mais aussi une progression significative face à plus de 100 devises internationales.
Dans un Moyen-Orient plombé par les tensions et les échecs économiques, Israël détonne par son dynamisme retrouvé. À la bourse de Tel-Aviv, l’indice phare TA-35 a grimpé de 14 % en équivalent dollar — soit la plus forte hausse parmi les 92 indices mondiaux surveillés par Bloomberg. Même en shekels, la progression reste impressionnante : +8 %, propulsant la Bourse israélienne au deuxième rang mondial en termes de performance boursière sur deux semaines, une performance qu’on n’avait pas vue depuis 2009.
Ce n’est pas tout : même les investisseurs du marché obligataire mondial témoignent d’une confiance renouvelée envers Israël. La dette israélienne séduit, preuve que le pays inspire une stabilité que peu dans la région peuvent revendiquer.
Ce qui est particulièrement fascinant, c’est que cette euphorie économique survient dans un contexte géopolitique particulièrement dangereux. Pourtant, loin de la rhétorique alarmiste des chancelleries occidentales, les marchés, eux, ont tranché : Israël, en se montrant déterminé et implacable face au régime iranien, a rassuré les investisseurs.
Cet effet de confiance rappelle combien l’économie israélienne, souvent qualifiée de « start-up nation », est résiliente. Déjà auréolée de succès dans les technologies de pointe, la cybersécurité et la défense, Israël vient d’envoyer un message clair : sa force militaire reste l’un des meilleurs garants de sa puissance économique.
À titre de comparaison, l’Iran, frappé de plein fouet par les sanctions, la corruption et les divisions internes, ne parvient même pas à stabiliser sa monnaie, le rial, qui continue de s’effondrer, tandis que ses partenaires commerciaux régionaux prennent lentement mais sûrement leurs distances.
Cette embellie économique israélienne devrait aussi rejaillir sur les perspectives diplomatiques de Jérusalem. En effet, une économie solide renforce la posture stratégique du pays dans les futures négociations internationales. Donald Trump, de retour sur la scène mondiale, l’a bien compris : un Israël prospère et respecté sur les marchés est un allié encore plus stratégique pour les États-Unis dans le bras de fer mondial avec la Chine, la Russie et leurs satellites islamistes.
Enfin, au-delà des chiffres, c’est aussi un pied de nez aux médias anti-israéliens qui prophétisaient l’isolement d’Israël après sa démonstration de force contre l’Iran. Au contraire, Tel-Aviv rayonne et s’impose comme une puissance économique incontournable au Moyen-Orient, loin devant les régimes instables et les dictatures religieuses qui gangrènent la région.
Pour ceux qui en doutaient encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Israël ne se contente pas de survivre dans une région en feu : il prospère, impose sa loi et attire les capitaux. Un camouflet pour tous ceux qui misaient sur son déclin.
Sources et approfondissements :
- https://infos-israel.news/category/israel/
- https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
- https://rakbeisrael.buzz/
- https://alyaexpress-news.com/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_d%27Israël
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Shekel
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