C’est un coup de tonnerre qui, en plein été, passe presque inaperçu aux yeux du grand public mais qui, dans les cercles politiques et identitaires français, fait déjà grand bruit. La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) vient de décider, dans une discrétion calculée, d’accorder systématiquement le statut de réfugié à tous les Palestiniens de Gaza. Une décision qui provoque la fureur d’Éric Zemmour, président du parti Reconquête !, et qui ravive le débat brûlant sur l’immigration en France.
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le tribun de la droite identitaire ne mâche pas ses mots : il s’insurge contre ce qu’il considère comme un coup de force judiciaire, orchestré par des magistrats « qui ne sont élus par personne et n’ont de comptes à rendre à personne ». Il dénonce avec véhémence cette décision prise en catimini, au cœur de l’été, précisément pour éviter l’attention des médias et de l’opinion publique déjà surchauffée par les crises sociales et sécuritaires en France.
Pour Zemmour, cette politique judiciaire d’accueil sans contrôle n’est rien de moins qu’une menace directe pour la sécurité nationale et un gouffre pour les finances publiques. Il n’hésite pas à souligner l’ironie mordante de la situation : alors que les pays musulmans eux-mêmes, comme l’Égypte ou la Jordanie, refusent d’ouvrir leurs portes aux Palestiniens de Gaza, c’est la France qui leur déroule le tapis rouge. Une France qui, selon lui, ne sait plus dire non, même au prix de sa cohésion sociale et de sa souveraineté.
La CNDA, institution indépendante chargée d’examiner les recours des demandeurs d’asile déboutés, se retrouve ainsi accusée par Zemmour de court-circuiter la volonté populaire en imposant une politique migratoire par la voie judiciaire, sans aucun mandat démocratique. Une critique qui n’est pas neuve mais qui prend une dimension explosive à l’heure où l’Europe est confrontée à une pression migratoire toujours plus forte.
Cette décision de la CNDA fait écho à une précédente polémique survenue l’année dernière concernant les femmes afghanes, qui avaient également bénéficié d’une protection systématique au nom de leur vulnérabilité. Pour Zemmour, il ne s’agit pas de gestes humanitaires, mais bien d’une stratégie de submersion migratoire sous couvert de bons sentiments, qui menace l’identité même de la France.
Cette polémique intervient alors que la situation à Gaza reste explosive, dominée par le Hamas, une organisation terroriste islamiste selon les définitions de nombreux pays occidentaux et d’Israël. Or, la France, déjà frappée par des vagues d’attentats islamistes, pourrait voir dans cette décision une importation potentielle de tensions et de radicalités supplémentaires.
Israël, de son côté, ne cesse d’alerter l’Occident sur le double-jeu de certains réfugiés palestiniens qui, derrière une apparence de détresse humanitaire, cachent parfois des allégeances politiques ou religieuses dangereuses. Des alertes qui résonnent avec l’actualité sanglante de la région et que la France semble ignorer au profit d’une posture humanitaire déconnectée des réalités géopolitiques.
À Tel Aviv comme à Jérusalem, cette décision française est regardée avec inquiétude. Comment expliquer qu’un pays comme la France, si prompt à condamner Israël lorsqu’il se défend face aux tirs de roquettes du Hamas, ouvre grand ses portes aux ressortissants d’une enclave dominée par cette même organisation terroriste ? Une question légitime que pose également la société civile israélienne.
Les Israéliens savent trop bien que derrière chaque « réfugié » peut se cacher une idéologie, un projet politique ou religieux. La naïveté occidentale, que certains dénoncent comme une trahison de leurs propres peuples, alimente un ressentiment croissant envers des élites déconnectées des enjeux de sécurité.
Le site Infos-Israel.News a récemment publié plusieurs articles alertant sur la montée de l’antisémitisme en France et en Europe, souvent importé par des vagues migratoires non contrôlées. Lire :
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
https://infos-israel.news/category/israel/
Quant à l’Égypte, qui partage une frontière avec Gaza, elle continue d’appliquer un blocus rigoureux pour empêcher toute infiltration djihadiste, tandis que la Jordanie et les monarchies du Golfe ne proposent aucune solution d’accueil. Une réalité que Zemmour n’a pas manqué de rappeler pour dénoncer une hypocrisie criante : les pays musulmans n’accueillent pas leurs « frères », mais ce serait à la France de le faire ?
Dans ce contexte, la décision de la CNDA apparaît non seulement déconnectée du bon sens, mais surtout dangereuse pour l’avenir de la France. Une France où les tensions communautaires explosent, où les services de renseignement sont à saturation, et où la fracture identitaire se creuse chaque jour davantage.
Le débat n’est donc pas clos. Il pose une fois encore cette question cruciale : qui décide de l’avenir démographique et identitaire de la France ? Les juges ou le peuple ?
Sources partenaires :
https://rakbeisrael.buzz/
https://alyaexpress-news.com/
Liens utiles :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d%27asile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_israélo-palestinien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas