C’est une déclaration qui secoue le paysage politique et universitaire français. Invitée au Forum Radio J, la ministre de l’Éducation et ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, a tiré la sonnette d’alarme face à la progression fulgurante de l’antisémitisme en France depuis les attaques barbares du 7 octobre dernier. Pour la ministre, il ne fait aucun doute que cette explosion de haine anti-juive trouve une de ses sources principales dans l’islamo-gauchisme qui gangrène les universités françaises.
Dans un ton grave et sans fard, Borne a martelé : « La montée d’antisémitisme qu’on constate dans la société depuis le 7 octobre, évidemment que ça m’inquiète. » La ministre n’hésite pas à avancer des chiffres glaçants : une hausse de 8 % des actes antisémites recensés dans les établissements scolaires français entre l’année scolaire 2024-2025 et celle qui la précédait. Et le plus alarmant ? Ces incidents n’épargnent pas les écoles primaires : « Cela touche même les petites classes », a-t-elle déploré. Preuve que la haine du Juif s’insinue dès les plus jeunes âges, souvent par mimétisme familial ou via les réseaux sociaux.
Mais là où la ministre frappe fort, c’est en désignant clairement les coupables idéologiques : l’islamo-gauchisme, ce mélange explosif de complaisance islamiste et de radicalité gauchiste qui, selon elle, sévit dans de nombreuses universités françaises. Un phénomène que la gauche radicale continue pourtant de nier ou de minimiser, alors même que ses effets dévastateurs sont désormais visibles jusqu’aux bancs de l’école primaire.
Le lien avec la propagande pro-palestinienne radicale est évident : depuis les massacres du Hamas le 7 octobre, qui ont visé directement la population civile israélienne, une vague de justifications, voire de célébrations, a émergé dans certains cercles universitaires. Cette ambiance délétère nourrit un climat où l’antisémitisme peut s’exprimer librement sous couvert de « soutien à la cause palestinienne », et où Israël est systématiquement diabolisé.
Ce constat, Israël ne cesse de le dénoncer sur la scène internationale. Car derrière les slogans anti-israéliens qui pullulent dans les facultés françaises se cache souvent une haine viscérale des Juifs, dissimulée sous un vernis idéologique. Un rapport récent relayé par Infos-Israel.News détaille d’ailleurs cette mécanique perverse qui, sous prétexte de soutenir Gaza ou de dénoncer un prétendu « génocide », libère une parole antisémite sans complexe :
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
Il n’est donc pas étonnant que les chiffres explosent dans les écoles : l’éducation nationale se retrouve dépassée par une haine préalablement nourrie dans les foyers, sur les réseaux, et consolidée par certains enseignants militants. Borne le reconnaît : le combat contre ce fléau doit commencer dès l’école mais nécessite un soutien ferme contre les discours haineux véhiculés dans les universités.
La ministre en appelle aussi à la responsabilité collective. Peut-on encore accepter que les universités françaises, financées par l’État, deviennent des foyers de haine anti-juive ? Alors que certains enseignants et syndicats étudiants versent ouvertement dans le militantisme pro-Hamas, la question d’une réforme profonde du monde universitaire se pose avec urgence.
Cette prise de parole musclée s’inscrit dans un contexte où la France est régulièrement pointée du doigt pour son impuissance face à la recrudescence de l’antisémitisme. Un antisémitisme qui n’est plus seulement le fait de groupuscules marginaux mais qui est devenu endémique dans certains quartiers et désormais, au cœur même des institutions éducatives.
Côté israélien, cette lucidité tardive d’une partie des élites françaises est accueillie avec une amertume teintée de scepticisme. Jérusalem sait trop bien que ces constats ne suffisent pas. La France doit agir, contrôler ses universités, sanctionner les dérives et restaurer une éducation fondée sur la vérité historique et le respect des faits. Car à laisser prospérer le venin de l’islamo-gauchisme, la République française scie la branche sur laquelle elle est assise.
Il est urgent que les autorités françaises prennent exemple sur Israël qui, face à la haine, sait se défendre, légiférer et surtout éduquer sa jeunesse dans la fierté nationale et la mémoire. Céder aux pressions de minorités radicales serait un suicide identitaire dont l’antisémitisme n’est qu’un des symptômes les plus visibles.
Pour aller plus loin :
https://infos-israel.news/category/israel/
https://rakbeisrael.buzz/
https://alyaexpress-news.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antisémitisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Islamo-gauchisme