» 60 000 Juifs ont fui la Seine-Saint-Denis  » : l’exode silencieux que la République refuse de voir

Marc Warnod, adjoint au maire de Neuilly-sur-Seine, a jeté un froid lors des #GGMO en révélant une réalité que la majorité des responsables politiques préfèrent taire : « 60 000 Juifs sont partis du 93 sans faire de bruit pour aller dans l’ouest parisien ». Une hémorragie silencieuse qui traduit un exil intérieur, une fuite contrainte par la montée d’un antisémitisme quotidien et violent, que certains s’obstinent encore à nier ou à minimiser.

La Seine-Saint-Denis, autrefois terre d’accueil de nombreuses familles juives populaires, est devenue en deux décennies une zone de non-droit pour elles. Les insultes, les menaces, les agressions, les regards hostiles : autant de signaux qui ont poussé, discrètement mais sûrement, des dizaines de milliers de familles à abandonner leurs quartiers, leurs commerces, leur histoire. Un nettoyage ethnique qui ne dit pas son nom, orchestré non pas par une administration, mais par la peur diffuse, par la pression sociale et l’impunité des actes antisémites, majoritairement issus de jeunes radicalisés et de populations dont la culture antisémite est ancrée et décomplexée.

Ce chiffre de 60 000 n’est pas qu’un symbole : il est la preuve que la République française a failli. Elle a laissé faire, préférant détourner le regard au nom d’un prétendu « vivre ensemble ». La réalité, elle, est brutale : pour continuer à vivre en France en sécurité, il faut pour les Juifs fuir certains territoires devenus hostiles. Après l’exil vers Israël, voici l’exil vers Neuilly, le 16e ou Versailles. Mais jusqu’à quand ? Combien de temps ces refuges résisteront-ils à la déferlante islamiste et à la déconstruction identitaire ?

Marc Warnod n’a fait que verbaliser une tragédie française contemporaine. Mais combien parmi les responsables politiques ou les journalistes auront le courage de le répéter ? Cette « migration » des Juifs français dans leur propre pays est le symptôme d’un échec civilisationnel. L’indignation est sélective : on s’insurge à juste titre contre la persécution des minorités ailleurs, mais quand il s’agit des Juifs de France, le silence règne. Pire, ceux qui osent dénoncer cette situation sont immédiatement taxés de « communautaristes » ou de racistes.

Il est temps de rompre avec cette hypocrisie. Ce qui se passe en Seine-Saint-Denis est un avertissement pour toute la France. Là où la République recule, la haine prospère. Là où la loi n’est plus appliquée, la loi du plus fort s’impose. Si aujourd’hui les Juifs quittent le 93, qui sera le prochain ?

En Israël, ce constat est lucide depuis longtemps : les Juifs n’ont de refuge durable que dans un État qui assume de les défendre, où la sécurité est prioritaire et où les ennemis sont nommés. Une leçon que la France ferait bien de méditer avant qu’il ne soit trop tard.

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👉 Pour mieux comprendre les racines et les manifestations de l’antisémitisme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antisémitisme

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