La colère gronde en Israël alors que la guerre perdure et que 50 Israéliens restent captifs aux mains du Hamas. Ce samedi soir, dans un cri du cœur lancé depuis la Place des Otages à Tel Aviv, Doron Steinberger, ancienne otage libérée il y a six mois, a appelé à signer sans délai l’accord de libération proposé par Donald Trump : « On ne vous abandonnera jamais », a-t-elle clamé devant la foule.
« Il est possible de ramener tout le monde, c’est possible », a insisté Doron Steinberger, ajoutant : « Avant, il y avait un accord progressif négocié par Trump et Netanyahou, mais il a été interrompu. Chaque jour, on espère que l’accord sera signé. Cela doit se faire cette semaine, aujourd’hui même, et il doit inclure tout le monde ! »
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Les familles aux abois : « Bibi, prends la main que Trump te tend ! »
Plus tôt, les familles des otages ont organisé une conférence de presse à Tel Aviv, exhortant Netanyahou à soutenir l’initiative de Trump pour clore la guerre et rapatrier les captifs. Einav Tsangaoker, mère de Matan, détenu depuis 652 jours par le Hamas, a fustigé le Premier ministre :
« Le peuple veut récupérer les 50 otages. Netanyahou pratique une politique cynique sur le dos des captifs et de nos soldats. Arrête de faire des sélections parmi les otages ! Les Juifs ne pratiquent pas de sélections sur leurs frères ! »
Elle a souligné :
« Trump exerce une pression énorme pour parvenir à un accord global, il a compris ce qu’ici on refuse de comprendre : seule la fin de la guerre ramènera tous les captifs. »
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Itzik Horn, père de l’otage Eitan, a ajouté avec émotion :
« Netanyahu, tu as déchiré nos familles ! Tu pouvais tous les ramener, mais tu as explosé l’accord et durci les négociations. Cesse de faire de la politique au détriment de nos enfants. Prends la main que Trump te tend, il a prouvé qu’il savait obtenir des résultats. »
Les 652 jours de honte : le cri d’un père pour son fils soldat
Yehuda Cohen, père du soldat captif Nimrod Cohen, a rappelé que son fils vient de passer un deuxième anniversaire en captivité :
« Depuis le 7 octobre, il endure des tortures. Nous avons perdu des centaines de soldats en vain. Aucun n’aurait dû mourir pour ramener les otages. Tous peuvent revenir par un accord. Il est temps de stopper le cycle du deuil. »
Les familles exhortent : la solution existe. Un accord global contre la fin de la guerre. Et Trump, fidèle à sa posture de sauveur, propose sa médiation. Le choix de Netanyahou sera lourd de conséquences, tant pour les captifs que pour la société israélienne fracturée par l’attente et la douleur.
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FAQ : la crise des otages en Israël
Combien d’otages israéliens restent encore captifs ?
50 Israéliens seraient encore retenus par le Hamas depuis octobre 2023.
Quel est le rôle de Trump dans cette négociation ?
Trump a proposé un accord global pour un échange de prisonniers et un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas.
Pourquoi Netanyahou tarde à signer ?
Netanyahou est accusé de céder aux pressions politiques internes, notamment de ses ministres d’extrême droite comme Smotrich et Ben Gvir, qui s’opposent à un cessez-le-feu complet.
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