L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ne s’est pas déplacé dans le village palestinien chrétien d’A-Tayba, à l’est de Ramallah, pour faire du tourisme. Il est venu constater de ses yeux un acte honteux : l’incendie criminel d’une église ancienne, revendiqué par des délinquants juifs ultra-radicaux. Ce village, dernier bastion chrétien en Judée-Samarie, a été ciblé par ceux que même Israël a du mal à qualifier autrement que de marginaux haineux.
Huckabee, homme de foi et fidèle soutien de Donald Trump, a dénoncé cet acte pour ce qu’il est : un crime contre l’humanité, un affront direct à Dieu et à toute civilisation. « Je suis chrétien, mais jamais je ne profanerai ni mosquée, ni synagogue », a déclaré Huckabee, assénant une vérité simple : aucun homme de foi, qu’il soit juif, chrétien ou musulman, n’a le droit de s’attaquer à la foi de l’autre. Israël, État du peuple juif, est aussi celui qui protège la liberté religieuse.
La profanation d’un lieu saint est donc une double trahison : celle des valeurs juives et celle de l’État lui-même. L’ambassadeur américain a exigé que les auteurs de cet acte soient retrouvés et jugés, ajoutant que « des réprimandes ne suffisent pas ». On ne peut qu’être d’accord. Comment Israël peut-il, à l’heure où ses ennemis rêvent de la diaboliser, tolérer que des extrémistes jettent l’opprobre sur l’ensemble du peuple juif ?
Huckabee ne s’y trompe pas : ce type de comportement donne du crédit à la propagande du Hamas et à la rhétorique pro-palestinienne qui s’insinue dans toutes les chancelleries européennes et chez les médias biaisés . Huckabee a poursuivi : « Je travaille pour tous les citoyens américains en Israël – juifs, chrétiens et musulmans. Lorsqu’ils sont victimes de crimes ou d’actes de terreur, je veux que les coupables paient le prix fort. » Il faut dire que ce n’est pas la première fois que des incidents impliquant des jeunes colons extrémistes viennent ternir l’image d’Israël.
Chaque attaque contre une église, un monastère ou un cimetière chrétien est un cadeau offert sur un plateau à l’Autorité palestinienne et aux islamistes qui rêvent de faire croire au monde qu’Israël est un État voyou. Pourtant, la vérité est tout autre. Israël protège la liberté de culte, et des millions de touristes peuvent en témoigner chaque année en visitant Jérusalem, Bethléem ou Nazareth. Mais il suffit d’une poignée d’illuminés, armés d’un briquet et d’une haine crasse, pour salir cette réalité. Il est temps qu’Israël se montre intraitable. Que Trump exige cette fermeté est une bonne chose.
Contrairement à certains dirigeants européens pleutres, Trump et son administration n’ont jamais joué la carte de la complaisance avec l’extrémisme, qu’il soit juif ou musulman. L’administration Trump avait déjà œuvré pour la protection des minorités chrétiennes au Moyen-Orient, notamment en Irak où les Églises renaissaient sous la protection de la coalition. Il est donc légitime qu’un de ses représentants demande des comptes, y compris à ses alliés.
Huckabee a également rappelé que « détruire ce qui appartient à autrui et à Dieu lui-même est un sacrilège ». Une formule forte qui devrait raisonner jusqu’aux oreilles de ceux qui, à Jérusalem, ont tendance à laisser faire par peur d’une fracture avec les milieux nationalistes radicaux. Israël est plus fort que cela. Israël est un État de droit. Il ne peut pas accepter que l’on s’en prenne aux chrétiens qui vivent sur sa terre, surtout quand ces chrétiens, comme à A-Tayba, sont eux-mêmes citoyens pacifiques, parfois même détenteurs de la nationalité américaine.
Cette attaque n’est pas une simple anecdote : elle est une brèche dans la façade morale qu’Israël doit conserver pour demeurer le phare du Moyen-Orient libre et démocratique. Huckabee a été clair : ce qui s’est produit à A-Tayba est du terrorisme pur et simple. Et à ceux qui, dans les médias gauchistes, voudraient faire oublier cet acte en insistant sur les violences de la « colonie », rappelons que l’immense majorité des habitants de Judée-Samarie sont des familles attachées à leur terre et à leurs valeurs, respectueuses des lieux saints de toutes confessions.
La justice israélienne doit frapper fort, et rapidement. Ne pas le faire, c’est laisser la porte ouverte à la diabolisation orchestrée par Ramallah et Gaza, qui se nourrissent de chaque erreur israélienne pour crier à l’apartheid et au racisme. Il est urgent de montrer que l’État juif ne tolère pas la profanation. Les chrétiens d’A-Tayba doivent savoir qu’ils vivent en sécurité sous la souveraineté israélienne, même s’ils ne l’avoueront jamais publiquement par crainte de représailles palestiniennes.
Car ne l’oublions pas : si les extrémistes juifs peuvent allumer un feu, ils ne sont pas ceux qui décapitent ou lapident. La violence antisémite et antichrétienne reste avant tout l’apanage de l’Autorité palestinienne et du Hamas. C’est ce que les médias européens refusent de rappeler.
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