L’Iran continue de manœuvrer : Téhéran réarme ses milices malgré les coups portés par Israël

Loin de renoncer, l’Iran poursuit dans l’ombre son plan de déstabilisation régionale, malgré les revers militaires subis ces deux dernières années face à Israël et ses alliés. D’après un rapport de CNN publié ce week-end, la République islamique s’emploie activement à renforcer ses réseaux terroristes au Moyen-Orient, réarmant les groupes pro-iraniens en Irak, au Liban, au Yémen et en Syrie, dans une tentative désespérée de réaffirmer son influence régionale.

Depuis le cessez-le-feu temporaire entre Israël et l’Iran, les signaux de réactivation des milices ne manquent pas : les Houthis ont repris leurs attaques contre les navires en mer Rouge, la production pétrolière des Kurdes d’Irak a été perturbée par des frappes de drones attribuées aux milices chiites soutenues par Téhéran, et plusieurs cargaisons de roquettes destinées au Hezbollah ont été interceptées. Cette stratégie de chaos orchestrée par le tristement célèbre Corps des Gardiens de la Révolution, via sa force Al-Qods, reste un outil majeur dans la diplomatie agressive iranienne.

Mike Knights, chercheur au Washington Institute spécialisé sur l’Irak et l’Iran, confirme que « tant que la force Al-Qods existe, rien n’a vraiment changé. Ils peuvent envoyer moins de cargaisons, mais la stratégie reste intacte ». Les livraisons d’armes et d’équipements aux milices pro-iraniennes ne cessent de se multiplier, même en période de frappes israéliennes massives.

Il y a à peine trois jours après l’annonce du cessez-le-feu, la plus grande saisie d’armes de l’histoire du Yémen a été réalisée : 750 tonnes de missiles, moteurs de drones et radars en route vers les Houthis ont été interceptés en mer par les forces loyales au gouvernement yéménite en exil. Téhéran a bien sûr nié toute implication, qualifiant cette saisie de « manipulation américaine pour détourner l’attention ».

Les Houthis, pourtant, continuent de s’en prendre aux intérêts occidentaux et israéliens. La semaine dernière encore, une attaque contre un navire grec en mer Rouge a fait quatre morts et onze disparus, preuve que la menace iranienne reste mortelle pour la navigation et le commerce mondial.

En Irak, la stratégie iranienne de déstabilisation passe par les attaques ciblées contre les infrastructures pétrolières kurdes. Cinq champs pétroliers, dont deux exploités par des compagnies américaines, ont été frappés par des drones lancés par des milices chiites pro-iraniennes. Le but est clair : affaiblir l’autonomie économique du Kurdistan irakien pour empêcher toute tentative de souveraineté ou d’indépendance, et priver les Kurdes de leviers lors des négociations politiques. Le ministère de l’Intérieur kurde accuse directement l’Iran d’être derrière ces attaques visant à « créer le chaos ».

Au Liban, le Hezbollah, bras armé de Téhéran, paie le prix fort de son engagement limité aux côtés du Hamas depuis le 7 octobre 2023. L’organisation terroriste est affaiblie, sa popularité déclinante, et ses chaînes d’approvisionnement depuis la Syrie sont quasiment démantelées, surtout après la chute du régime syrien en décembre dernier. Israël, qui multiplie les frappes quasi-quotidiennes contre les infrastructures du Hezbollah, a également éliminé l’an passé Hassan Nasrallah, leader emblématique du groupe.

La pression interne et internationale sur le gouvernement libanais pour désarmer le Hezbollah s’intensifie, rendant la position de l’organisation de plus en plus précaire. Un haut responsable régional a confié à CNN que « le Hezbollah est dans une position existentielle. Il sait que son avenir est compromis et qu’Israël peut encore frapper fort ». Pourtant, un autre expert estime que le groupe pourrait tenter de se réorganiser dans les semaines à venir, par crainte d’une nouvelle escalade avec Israël.

En Syrie, la nouvelle administration anti-iranienne continue de démanteler les tentatives de réarmement du Hezbollah. Le mois dernier, les autorités syriennes ont intercepté un convoi transportant des missiles antichars Kornet dissimulés dans un camion de légumes près de Homs, à destination du Liban. La fin du régime pro-iranien en Syrie prive désormais Téhéran de son principal corridor logistique vers le Hezbollah.

Face à ces échecs, la question se pose : pourquoi l’Iran continue-t-il de réarmer ses milices alors que ces dernières ont échoué à protéger la République islamique ou à « libérer Jérusalem », comme le proclame leur rhétorique ? Un expert régional interroge : « Ces armes n’ont pas protégé l’Iran, elles n’ont pas rapproché d’un centimètre de Jérusalem. Elles n’apportent que misère et chaos aux populations civiles. »

Pendant que Trump réaffirme qu’il n’est « pas pressé de négocier » avec l’Iran, préférant les bombarder « là où ça fait mal », Téhéran semble piégé dans une fuite en avant guerrière. Le réarmement des proxies devient leur seule monnaie d’échange pour espérer peser sur un éventuel retour à la table des négociations avec Washington.

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Pour comprendre le fonctionnement des Gardiens de la Révolution et de la force Al-Qods :
👉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_des_Gardiens_de_la_r%C3%A9volution_islamique

Infos-Israel.News continuera de décrypter les stratégies sournoises de l’Iran et de ses satellites, et de dénoncer la menace permanente que représentent ces milices pour la stabilité régionale et la sécurité d’Israël.

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