🔴Ultimatum de 48 heures à Gaza : Israël prêt à annexer des territoires si les otages ne sont pas libérés

Dans les prochaines 48 heures, un tournant majeur pourrait survenir dans la guerre entre Israël et le Hamas : Jérusalem envisage sérieusement l’annexion de certaines parties de la bande de Gaza si l’organisation terroriste islamiste refuse de libérer les otages israéliens encore détenus. Ce scénario dramatique ne serait pas qu’un geste militaire temporaire, mais un acte juridiquement durable, voire irréversible, aux implications géopolitiques explosives.

Contrairement à un retrait de troupes, qui peut être décidé rapidement et unilatéralement, une annexion officielle selon le droit israélien constitue un processus rigide, presque définitif. En effet, toute décision d’annexion, une fois votée par la Knesset, est pratiquement gravée dans le marbre constitutionnel du pays. Pour revenir sur une telle mesure, il faudrait réunir une supermajorité de 80 députés sur 120 — un seuil rarement atteint — ou soumettre la question à un référendum national. Cela équivaut à dire qu’une terre annexée ne redeviendrait pas « négociable » sans déclencher un séisme politique majeur. En clair, ce serait un message sans équivoque au Hamas : Israël ne reviendra pas en arrière.

Depuis l’opération Épées de Fer lancée en réponse aux massacres du 7 octobre, l’État hébreu a repris le contrôle de zones entières du sud et du nord de Gaza. Tsahal ne s’est pas contentée de frapper des cibles terroristes ; elle a méthodiquement démantelé des infrastructures, tué des commandants et détruit des tunnels — dans une guerre souterraine dont les civils européens et les chancelleries n’ont pas toujours saisi l’ampleur. Pourtant, malgré les appels internationaux à la désescalade, le Hamas continue d’exiger l’arrêt des combats sans libérer tous les otages. Or, Israël ne compte plus se contenter d’un « cessez-le-feu contre rien ».

C’est dans ce contexte qu’émerge une proposition radicale : annexer officiellement des territoires stratégiques à Gaza. Plusieurs responsables de la coalition au pouvoir, proches du Premier ministre Benjamin Netanyahou, estiment que si l’État hébreu doit sacrifier des soldats et des ressources pour pacifier ces zones, il est légitime de les rattacher formellement à Israël, comme ce fut le cas pour Jérusalem-Est ou le plateau du Golan.

Cette position est renforcĂ©e par le fait qu’aucune autre entitĂ© internationale ou arabe ne semble prĂŞte Ă  administrer Gaza « le jour d’après ». Les États-Unis, bien qu’opposĂ©s Ă  une annexion, n’ont pas proposĂ© d’alternative crĂ©dible. Les Émirats arabes unis ou l’Arabie saoudite refusent de s’impliquer tant que le Hamas reste intact. MĂŞme l’AutoritĂ© palestinienne de Ramallah, discrĂ©ditĂ©e et corrompue, ne veut pas gouverner un champ de ruines. Bref, un vide politique total.

Et dans ce vide, Israël pourrait s’installer — non pas comme une force d’occupation, mais comme un acteur souverain assumant la responsabilité de sa propre sécurité. Un scénario qui serait appuyé par certains courants de la droite israélienne et soutenu de manière croissante par une opinion publique excédée par les roquettes, les tunnels et les attentats à répétition. Selon plusieurs sondages récents, une majorité relative d’Israéliens n’excluent plus une solution d’annexion partielle si elle permet de garantir que Gaza ne redeviendra pas un sanctuaire terroriste.

Évidemment, les implications internationales d’un tel geste seraient majeures. L’Union européenne crierait à la « violation du droit international », les Nations Unies convoqueraient une « session d’urgence », et des diplomates français bien-pensants dénonceraient le « rêve de paix en péril ». Pourtant, dans les faits, qui oserait vraiment s’opposer par des actes à une annexion israélienne, alors que les atrocités du 7 octobre ont choqué même les plus indifférents ?

Israël n’a pas encore officiellement communiqué sur l’identité des zones concernées, mais plusieurs analystes évoquent les régions de Netzarim, la route Salah al-Din, ou encore des poches sécurisées près de la frontière sud. Ce seraient des points de contrôle logistique et militaire, permettant à Tsahal de prévenir toute résurgence terroriste dans l’immédiat comme dans le futur.

L’enjeu n’est pas seulement stratégique, mais aussi symbolique. Israël ne veut plus vivre dans une illusion de cessez-le-feu précaire, ponctuée de cycles de violence tous les deux ans. Si le Hamas, malgré ses pertes colossales, persiste à refuser un accord qui inclut la libération inconditionnelle des otages israéliens, alors Jérusalem est prête à faire évoluer la carte.

En somme, l’ultimatum est clair : la libération des otages ou la fin définitive de l’idée d’un Gaza sous gouvernance indépendante. C’est un choix cornélien pour le Hamas — et un test pour la communauté internationale, dont l’inaction chronique ne pourra plus servir d’excuse si Israël décide, cette fois, de tracer des lignes qui ne seront plus jamais effacées.

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