Alors que les regards sont rivés sur les négociations de cessez-le-feu, les soldats de Tsahal, eux, continuent de nettoyer mètre par mètre le sous-sol terroriste de Gaza. Cette semaine, dans le secteur de Khan Younès, tout près de la frontière avec l’Égypte, les combattants de la brigade Kfir, appuyés par l’unité d’élite du génie militaire Yahalom, ont mis au jour un tunnel souterrain long de 2 kilomètres, dans lequel étaient entreposés des mortiers, des grenades, des explosifs et d’autres armes.
Ce tunnel, selon les forces engagées, n’était pas un simple conduit de contrebande : il s’agissait d’un axe stratégique logistique et militaire, reliant plusieurs structures civiles détournées à des fins terroristes, dans une configuration typique du Hamas. Les images publiées par Tsahal montrent des armes soigneusement dissimulées dans les murs et planchers d’un bâtiment résidentiel.
« Ce que nous avons trouvé n’est pas un dépôt d’armes isolé, c’est un centre de commandement opérationnel souterrain« , rapporte un officier de l’unité Kfir. « Chaque mètre de ce tunnel est une menace pour les civils israéliens. »
Le Hamas : une armée sous les pieds des civils
Ce type de découverte n’a rien d’exceptionnel – et c’est bien là le problème. Depuis le début de l’opération terrestre, des centaines de kilomètres de tunnels ont été détruits, souvent creusés sous des hôpitaux, des mosquées, des écoles ou des maisons. Une stratégie assumée par le Hamas, qui utilise systématiquement les infrastructures civiles comme bouclier humain, tout en accusant Israël de cibler la population.
Dans ce cas précis, la galerie souterraine passait à proximité immédiate de la frontière égyptienne, ce qui pose également la question de la complicité des réseaux de contrebande entre Gaza et le Sinaï. Le Caire a toujours nié toute collaboration avec les groupes terroristes, mais les découvertes répétées de tunnels stratégiques dans cette zone mettent sérieusement à mal cette posture.
Une guerre invisible, mais vitale
Les forces de Tsahal engagées dans cette guerre souterraine appartiennent à une élite formée à la détection et à la neutralisation des tunnels, un travail dangereux et physiquement épuisant, souvent sous menace directe d’effondrement ou d’embuscade. Chaque tunnel découvert représente une attaque évitée, un attentat empêché, une infiltration contrée.
Et pendant que ces soldats risquent leur vie dans les entrailles de Gaza, une partie de la communauté internationale – aveugle ou volontairement complice – continue d’appeler à un « cessez-le-feu immédiat », comme si le Hamas avait renoncé à sa doctrine d’extermination.
Pour mémoire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tunnels_de_Gaza
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
La mission continue
Depuis le début de l’opération, la brigade Kfir a démantelé des centaines d’infrastructures terroristes à Gaza. Le porte-parole de Tsahal a réaffirmé la détermination de l’armée à nettoyer la totalité de la bande de Gaza, non seulement en surface, mais aussi dans les réseaux souterrains, jusqu’au dernier mètre.
Les images diffusées montrent les explosifs posés dans le tunnel avant sa destruction. Une série de détonations a scellé le destin de cet axe terroriste. Un de plus, mais combien encore à découvrir ?
.Lire aussi :
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https://alyaexpress-news.com/
