Selon un rapport relayé par des médias arabes, Mahmoud Abbas (Abu Mazen), chef de l’Autorité palestinienne, envisagerait de profiter de la prochaine Assemblée générale des Nations unies pour proclamer unilatéralement la transformation de l’Autorité palestinienne en un “État palestinien”. Cette initiative, si elle se confirmait, viserait à obtenir une reconnaissance symbolique sur la scène internationale, malgré l’absence d’accord avec Israël et en violation flagrante des accords d’Oslo.
Les spéculations surviennent dans un contexte géopolitique tendu : plusieurs pays européens et sud-américains ont récemment affiché leur soutien à une reconnaissance unilatérale, alors que d’autres, comme les États-Unis et la majorité des États arabes pragmatiques liés aux Accords d’Abraham (voir article), restent prudents.
Pour Israël, une telle déclaration constituerait une provocation diplomatique et un acte unilatéral susceptible d’enterrer tout processus de négociation. Les responsables israéliens rappellent que l’Autorité palestinienne continue de verser des salaires aux terroristes et n’exerce pas un contrôle effectif sur Gaza, désormais sous domination du Hamas.
Des diplomates israéliens préviennent déjà : si Abu Mazen franchit ce pas à New York, Jérusalem pourrait riposter par des mesures économiques et administratives, notamment l’annulation de certains privilèges accordés à l’Autorité, voire l’annexion de zones stratégiques de Judée-Samarie.
L’initiative d’Abbas pourrait toutefois n’être qu’un coup politique destiné à la consommation interne, alors que sa popularité s’effondre en Cisjordanie. Les analystes rappellent qu’il a déjà, par le passé, brandi cette menace sans la concrétiser, préférant conserver un statu quo qui lui assure le soutien international et les financements étrangers.
Dans ce climat de méfiance, la prochaine Assemblée générale de l’ONU, prévue en septembre, pourrait devenir le théâtre d’un nouvel affrontement diplomatique entre Israël et ses adversaires. Jérusalem se prépare à contrer toute tentative unilatérale et à mobiliser ses alliés – y compris les soutiens traditionnels au Congrès américain et les pays arabes modérés – pour bloquer une reconnaissance qui, sur le terrain, ne changerait rien aux réalités de sécurité.
Pour un suivi complet de ce dossier et de ses implications pour la sécurité israélienne et les négociations internationales, voir Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak Be Israel et Alyaexpress-News.
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