À Paris comme à Rome, les critiques pleuvent contre le projet israélien de conquête totale de la bande de Gaza annoncé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Lundi, le président français Emmanuel Macron s’est fendu d’une déclaration cinglante, qualifiant le plan d’« catastrophe annoncée » et exhortant Israël à stopper immédiatement la guerre. Selon lui, les premiers à souffrir seraient les otages israéliens et la population gazaouie.
Macron a même proposé la création d’une coalition internationale placée sous l’égide de l’ONU, chargée – selon ses mots – de « mettre fin au terrorisme à Gaza ». Une formule qui sonne bien dans les salons diplomatiques, mais qui laisse sceptiques à Jérusalem, où l’on rappelle que c’est précisément la mollesse des coalitions internationales qui a permis au Hamas de prospérer pendant des années.
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L’Italie emboîte le pas… et pousse plus loin
Dans un entretien au journal La Stampa, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a lui aussi dénoncé la stratégie israélienne, allant jusqu’à parler de « négation pure et simple de nos lois et valeurs ». Il a assimilé la guerre contre le Hamas à une montée incontrôlée des opérations militaires, qu’il faudrait « endiguer pour sauver le peuple d’Israël de son propre gouvernement ».
Plus grave encore, Crosetto a osé établir un parallèle douteux entre Netanyahou et Vladimir Poutine, affirmant que leurs « méthodes » se ressembleraient « dangereusement ». Une comparaison choquante pour de nombreux observateurs, ignorant sciemment que le Hamas est un groupe terroriste islamiste ayant massacré plus de 1 200 Israéliens le 7 octobre, alors que la Russie mène une guerre de conquête impérialiste en Ukraine.
La réponse implicite de Jérusalem
À Jérusalem, on souligne que les alliés qui critiquent aujourd’hui l’action militaire israélienne sont souvent les mêmes qui n’ont rien fait pour neutraliser le Hamas lorsque c’était encore possible. Le gouvernement israélien estime que la victoire militaire complète et la destruction de l’infrastructure terroriste à Gaza sont les seules garanties réelles de sécurité pour les civils israéliens comme pour toute la région.
Benjamin Netanyahou, qui a déjà annoncé avoir demandé à Tsahal d’accélérer le calendrier de la conquête de Gaza, considère que céder aux pressions internationales reviendrait à offrir au Hamas une survie politique et militaire – une erreur stratégique qu’Israël refuse de commettre.
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Analyse : le double langage européen
Les déclarations de Macron et Crosetto illustrent une constante : l’Europe s’empresse de condamner Israël lorsqu’il agit pour sa sécurité, tout en restant timide face aux crimes des organisations terroristes. La « catastrophe » que Macron prétend voir à l’horizon existe déjà – elle s’appelle le Hamas, et elle sévit depuis 17 ans dans la bande de Gaza.
En Israël, beaucoup voient dans ces prises de position européennes une tentative de peser sur la guerre sans proposer d’alternative crédible, une posture qui fragilise non seulement la lutte contre le terrorisme, mais aussi la position internationale d’Israël.
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