Le Premier ministre néo-zélandais attaque Netanyahu et évoque une reconnaissance d’un État palestinien

Le Premier ministre de Nouvelle-Zélande, Christopher Luxon, a vivement critiqué Benjamin Netanyahu lors d’une réponse à des journalistes, affirmant que le chef du gouvernement israélien aurait “perdu le contact avec la réalité” au sujet de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

Luxon a dénoncé ce qu’il qualifie de “manque d’aide”, “déplacements forcés” et “annexion de Gaza”, allant jusqu’à qualifier ces éléments de “totalement révoltants”.

Une prise de position dans un contexte diplomatique tendu
Ces déclarations surviennent quelques jours après que Wellington a annoncé étudier la possibilité de reconnaître un État palestinien, rejoignant ainsi une tendance inquiétante parmi plusieurs pays occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada. Une telle reconnaissance, surtout en l’absence de désarmement du Hamas et de garanties de sécurité pour Israël, serait perçue comme une prime à la violence et au terrorisme.

Un geste politique aux effets réels limités
Israël rappelle qu’aucune reconnaissance unilatérale ne changera la réalité sur le terrain tant que la sécurité de ses citoyens reste menacée. Comme l’ont montré les précédentes annonces similaires, l’absence de consensus au Conseil de sécurité de l’ONU — et le veto américain — empêche toute modification du statut international des Palestiniens.

Une rhétorique qui oublie le contexte
Les propos du Premier ministre néo-zélandais ne mentionnent pas les attaques du 7 octobre ni le rôle central du Hamas dans la crise actuelle. Ils passent sous silence la responsabilité de l’organisation terroriste dans l’utilisation de l’aide humanitaire à des fins militaires et dans la perpétuation du conflit.

Pour Jérusalem, ce type de discours renforce la nécessité de rappeler aux capitales occidentales que la paix durable ne viendra pas d’une reconnaissance symbolique, mais d’un accord négocié garantissant à la fois la sécurité d’Israël et une gouvernance palestinienne qui rejette la violence.

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