Choc en Israël : le cas de l’enfant attaché et bâillonné avec du ruban adhésif dans une crèche entre les mains de la police

Une image insoutenable circule depuis ce week-end sur les réseaux sociaux en Israël : un petit garçon de maternelle assis sur sa chaise, attaché au moyen de bandes de ruban adhésif. La photo, prise par la propre éducatrice de la crèche, a provoqué un tollé national et conduit la mère de l’enfant à déposer plainte auprès de la police.

Selon son témoignage, l’incident s’est produit la semaine dernière, lors d’une animation avec un clown. Ce dernier aurait, “pour s’amuser”, décidé d’attacher le garçon à sa chaise. L’éducatrice, loin de s’opposer au geste, a préféré immortaliser la scène en prenant une photo – avant de l’envoyer à la mère via le groupe WhatsApp des parents.

“Quand j’ai vu mon fils ligoté avec du ruban adhésif, j’ai hurlé sur la maîtresse”, raconte la mère, encore sous le choc. “Sa première réponse a été : c’était pour rire. Elle a ensuite supprimé la photo du groupe, mais le mal était déjà fait.”

Face à la colère grandissante, le ministère de l’Éducation a publié un communiqué inhabituellement ferme : “Il s’agit d’un événement extrêmement grave, qui dépasse toutes les limites professionnelles, éthiques et éducatives. L’affaire est désormais entre les mains de la police, et le ministère accompagne la famille tout en utilisant tous les moyens légaux à sa disposition.”

La police israélienne a confirmé avoir ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités exactes, tant du clown animateur que de l’éducatrice. De nombreux internautes appellent à une radiation immédiate et définitive de la professionnelle, estimant qu’un tel comportement ne peut être toléré dans un cadre éducatif.

Cet incident soulève une fois de plus la question sensible de la sécurité dans les structures de garde en Israël. Plusieurs affaires similaires ces dernières années – maltraitances, humiliations ou violences dans des crèches privées – ont choqué l’opinion publique et renforcé la demande d’une surveillance accrue des établissements accueillant les tout-petits.

Dans ce cas précis, la dimension “humoristique” avancée par les responsables ne fait qu’ajouter à l’indignation. Car au-delà de l’excuse maladroite, c’est bien la banalisation d’un acte humiliant et dangereux pour l’enfant qui est pointée du doigt. Comme le rappellent des psychologues interrogés par la presse locale, “le rire ne justifie jamais de ligoter un enfant : il s’agit d’une atteinte à sa dignité et à son sentiment de sécurité.”

En attendant les conclusions de l’enquête, la mère et son fils restent traumatisés par l’épisode. Et l’opinion publique, elle, attend des autorités qu’elles fassent de ce scandale un exemple afin d’empêcher qu’un tel dérapage puisse se reproduire.

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