Quand l’Australie choisit le Hamas : la honte d’un pays qui tourne le dos à Israël et à ses Juifs

L’affaire est aussi incroyable que révélatrice. À peine quelques jours avant que le député israélien Simcha Rothman (du parti Sionisme Religieux) ne prenne l’avion pour rencontrer la communauté juive australienne, Canberra a décidé de lui interdire l’entrée sur son territoire pour une durée de trois ans. Motif officiel : Rothman « propage des messages de haine et de division ». Traduction réelle : l’Australie s’aligne sur le narratif des partisans du Hamas et sacrifie ses propres Juifs sur l’autel du politiquement correct.

Le ministre australien de l’Intérieur, Tony Burke, a justifié cette décision en affirmant que son pays ne voulait pas de personnalités qui « importent la division ». Mais qu’a donc fait Rothman ? A-t-il appelé à la guerre mondiale, à la destruction des civilisations ou à l’extermination d’un peuple ? Non. Ses « propos extrémistes » se résument à ceci : refuser la création d’un État palestinien, défendre la souveraineté d’Israël et rappeler qu’il faut détruire le Hamas, organisation classée terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et… l’Australie elle-même !

Autrement dit, ce qui est présenté comme un délit de haine à Melbourne n’est rien d’autre que la ligne politique d’un gouvernement démocratiquement élu à Jérusalem. En clair, Canberra vient d’envoyer un message glaçant : soutenir Israël est devenu plus condamnable que soutenir ses ennemis.

Ce n’est pas la première fois. Avant Rothman, l’Australie avait déjà refusé des visas à l’ancienne ministre Ayelet Shaked et à l’influent militant pro-israélien Hillel Fuld. Chaque fois, l’argumentaire était le même : « trop clivant, trop hostile à la cause palestinienne ». Pendant ce temps, l’antisémitisme flambe dans les rues de Sydney et de Melbourne, et les communautés juives locales, qui espéraient un soutien, découvrent qu’elles sont abandonnées. Comme l’a souligné Rothman lui-même, « céder au terrorisme ne fait que l’encourager ». Israël l’a appris dans le sang le 7 octobre, l’Australie est en train de l’apprendre dans la peur.

Même au sein de la classe politique israélienne, pourtant profondément divisée, la décision australienne choque. Benny Gantz, adversaire politique farouche de Rothman, a dénoncé une décision « erronée et hypocrite ». Quand un opposant direct vient à défendre celui avec qui il n’a rien en commun, c’est bien que le problème dépasse les frontières partisanes : il s’agit de dignité nationale et de défense du droit élémentaire à la liberté d’expression.

La question est donc simple : depuis quand un État démocratique interdit-il l’entrée à un député élu d’une autre démocratie parce qu’il critique le terrorisme ? Qu’aurait dit Canberra si Jérusalem avait refusé un ministre australien pour ses propos pro-palestiniens ? Le deux poids, deux mesures est flagrant, et il n’est pas anodin qu’il vienne d’un gouvernement travailliste de plus en plus aligné sur les thèses « woke » occidentales.

Le comble de l’ironie ? L’Australie prétend agir pour protéger « la sécurité et les sensibilités » de sa minorité musulmane. Mais en cédant à ces pressions, elle expose encore davantage ses Juifs à la haine et laisse croire que soutenir le Hamas est légitime. Le message envoyé est catastrophique : l’islamisme dicte désormais la politique migratoire d’un pays qui se dit défenseur des valeurs libérales.

Ce choix n’est pas seulement un affront à Israël. C’est une gifle aux Juifs d’Australie, qui espéraient voir leurs élus et dirigeants israéliens venir les soutenir dans une période d’hostilité croissante. Désormais, ils savent : leur gouvernement préfère ménager les islamistes plutôt que défendre ses propres citoyens juifs.

La décision de Canberra n’est pas une bourde diplomatique isolée, mais une étape supplémentaire dans la marginalisation internationale d’Israël par certains gouvernements occidentaux. Une marginalisation hypocrite, car ces mêmes pays n’ont aucun scrupule à commercer avec des régimes qui enferment, exécutent ou réduisent leurs opposants au silence. Israël, démocratie vivante où l’on manifeste librement contre son propre Premier ministre, est donc traité plus durement que l’Iran, le Qatar ou la Syrie post-Assad.

À ce stade, il ne s’agit plus de diplomatie, mais de trahison morale. L’Australie se vante d’être une terre de liberté et d’égalité, mais en réalité, elle a choisi son camp : celui qui applaudit aux massacres du 7 octobre.

Comme l’a dit le ministre israélien des Diasporas, Amichaï Chikli, la boussole morale de l’Australie est « brisée ». Et il faut le répéter : une démocratie qui interdit la critique du terrorisme signe elle-même son arrêt de mort.

La seule consolation pour Israël ? Voir que ses adversaires se révèlent au grand jour. Quand Canberra exclut Rothman, elle dévoile sa vraie peur : celle d’entendre un Israélien rappeler une vérité insupportable – le Hamas est une organisation terroriste, et ceux qui le protègent finiront dévorés par lui.

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En fin de compte, l’Australie a choisi le camp de la peur et de la lâcheté. Israël, lui, continue de défendre sa liberté, sa souveraineté et son avenir, avec la certitude que l’Histoire tranchera toujours en faveur de ceux qui résistent au terrorisme, et non de ceux qui s’y soumettent.

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