« Nous sommes à un tournant de la guerre » : le chef d’état-major israélien annonce la prochaine phase contre le Hamas

Le 18 août 2025, un séminaire stratégique d’une importance capitale s’est tenu dans la bande de Gaza, sous la direction du chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir. Autour de lui, tout le haut commandement militaire israélien, des chefs de divisions aux commandants de branches, s’est réuni pour tirer les premières leçons des récentes opérations « Avec le Lion » menée contre l’Iran, et « Chars de Gédéon » conduite dans la bande de Gaza. Ce rassemblement n’était pas un simple exercice académique, mais un moment décisif pour dessiner les contours de la suite de la guerre.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Israël Katz étaient également présents, preuve de l’importance politique et stratégique de ce rendez-vous. Ils y ont entendu les commandants présenter leurs bilans, leurs réussites, mais aussi les ajustements nécessaires pour la phase suivante. Leur message fut clair : l’État d’Israël est déterminé à aller jusqu’au bout pour garantir la sécurité de ses citoyens et briser définitivement le Hamas.

Dans son discours de clôture, le chef d’état-major n’a pas mâché ses mots : « Nous sommes en pleine guerre multi-fronts, prolongée et sans précédent. Nous nous trouvons à un tournant dans ce conflit. Nous nous préparons à entrer dans la prochaine phase de l’opération ‘Chars de Gédéon’, centrée sur l’intensification des frappes contre le Hamas à Gaza ».

Zamir a insisté sur deux points fondamentaux : la rigueur professionnelle et la détermination inébranlable. Selon lui, l’opération « Avec le Lion » a prouvé qu’Israël est capable de réaliser ce que beaucoup considéraient comme impossible. Quant à « Chars de Gédéon », elle a déjà remodelé la réalité sur le terrain : destruction de l’infrastructure du Hamas, victoire tactique dans plusieurs zones stratégiques de la bande et restauration de la sécurité pour les localités du sud d’Israël. Mais cette opération n’est qu’un tremplin vers les étapes suivantes.

« Nous préparons et validons nos plans. Vous devez armer toutes vos unités pour la suite. Nous agirons avec puissance et professionnalisme, comme nous l’avons toujours fait. Nous continuerons à créer les conditions nécessaires pour libérer nos otages. Chaque décision sera prise avec gravité et responsabilité », a conclu le chef d’état-major.

Ce discours résonne comme un avertissement au Hamas : Israël ne s’arrêtera pas à une demi-victoire. L’armée israélienne ne se laisse pas bercer par les illusions de négociations stériles, mais se concentre sur la seule équation qui compte : désarmer les terroristes et ramener les otages. La rhétorique humanitaire brandie par certaines chancelleries étrangères ne change rien à la réalité : face à une organisation comme le Hamas, définie clairement comme organisation terroriste sur Wikipédia, seule la force militaire peut imposer une issue.

Le parallèle avec les accords d’Abraham est intéressant : Israël a déjà prouvé qu’il peut faire la paix avec des partenaires pragmatiques, comme les Émirats arabes unis, Bahreïn ou le Maroc. Mais une paix réelle n’est possible qu’avec ceux qui acceptent le droit à l’existence d’Israël – certainement pas avec une milice islamiste qui a juré sa destruction.

La présence du Premier ministre et du ministre de la Défense au séminaire n’est pas anodine : elle rappelle que l’armée et le politique avancent ensemble. Contrairement aux régimes autoritaires de la région où le militaire se substitue au pouvoir civil, en Israël la démocratie fonctionne jusque dans la guerre : les décisions stratégiques sont coordonnées, assumées et validées par les institutions élues.

Il faut également noter l’aspect presque « pédagogique » de cette rencontre. Tsahal ne se contente pas de mener des combats, il en fait une matière d’étude. Chaque opération est disséquée, chaque manquement corrigé. Cette capacité d’introspection et d’amélioration continue est une arme en soi, bien plus redoutable que les slogans des militants propalestiniens dans les rues de Paris ou de Londres.

En France, certains politiciens promptes à critiquer Israël feraient bien de s’inspirer de cette rigueur stratégique. Quand un État est incapable d’assurer la sécurité de ses propres citoyens face à des émeutes de migrants, il est pour le moins cocasse – humour noir oblige – qu’il ose sermonner Tsahal sur la manière de combattre un groupe terroriste.

En définitive, ce séminaire illustre la philosophie militaire israélienne : apprendre, s’adapter, frapper plus fort et avancer jusqu’à la victoire. Tsahal est prêt pour la prochaine étape, les Merkava sont prêts à avancer et le peuple israélien est déterminé à soutenir son armée. Ceux qui pensaient qu’Israël se contenterait d’un statu quo ou d’une énième trêve illusoire se trompent lourdement : la guerre est entrée dans sa phase décisive, et Israël ne compte pas lever le pied.

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