Le terroriste qui avait humilié Omri Shem Tov, abattu par Tsahal à Deir al-Balah

C’est une image que beaucoup d’Israéliens n’oublieront jamais : quelques instants avant sa libération, Omri Shem Tov, l’un des otages du 7 octobre, avait été contraint par un terroriste du Hamas à l’embrasser devant les caméras. Une mise en scène ignoble, orchestrée par les bourreaux pour tenter de présenter une façade mensongère d’« humanité » et d’« amitié » entre ravisseurs et prisonniers.

Cette humiliation, conçue comme une opération de propagande, avait profondément choqué l’opinion israélienne et internationale. Elle avait surtout rappelé la cruauté et la perversité psychologique des terroristes : forcer un captif affaibli à devenir l’acteur involontaire d’un théâtre macabre.

Mais ce mercredi, la justice est tombée. Selon des sources proches du Hamas citées par Kan 11, l’homme en question, Rassan Salout, a été éliminé lors d’une frappe ciblée de Tsahal à Deir al-Balah, au cœur de la bande de Gaza. L’organisation terroriste perd ainsi l’un de ses exécutants emblématiques, et Israël envoie un message clair : aucun geste de haine ou d’humiliation contre ses citoyens ne restera impuni.

Un symbole qui dépasse le champ militaire

L’élimination de Salout n’est pas seulement un succès opérationnel : elle est un acte réparateur face à une insulte infligée à l’ensemble du peuple israélien. Car derrière l’image forcée de ce « baiser », c’est toute une stratégie de guerre psychologique que le Hamas avait voulu imposer : montrer au monde que les otages étaient « bien traités », insinuer qu’ils entretenaient un rapport presque fraternel avec leurs geôliers. En réalité, tout n’était que mensonge et manipulation.

Shem Tov lui-même, une fois libéré, avait témoigné de ces pressions constantes. Dans un entretien à CNN, il expliquait que les conditions avaient légèrement changé après la réélection de Donald Trump : les terroristes, qui espéraient la victoire de Kamala Harris, avaient compris que l’administration américaine exercerait une pression plus forte pour la libération des otages. « Ils ont commencé à nous traiter un peu mieux », confiait-il, tout en rappelant que la peur la plus grande restait celle de mourir… non pas du Hamas, mais sous les frappes aériennes israéliennes.

La guerre des images et des récits

En forçant Omri Shem Tov à ce geste, le Hamas avait voulu retourner l’otage en instrument de propagande. Mais l’histoire s’est retournée contre lui : l’homme présenté comme « proche des captifs » a fini éliminé par Israël, réduisant à néant la fable de l’humanisme des terroristes.

Ce « baiser » grotesque se révèle aujourd’hui comme une sorte de baiser de Judas. L’instant capturé par les caméras, censé salir Israël et blanchir le Hamas, est désormais associé à la fin d’un bourreau.

Le rappel d’une vérité immuable

Le sort de Rassan Salout illustre une constante de la doctrine israélienne : il n’y a pas de compromis avec le terrorisme. Chaque humiliation, chaque meurtre, chaque kidnapping trouve tôt ou tard sa réponse. Israël ne s’arrête pas aux discours diplomatiques ni aux conférences internationales, mais agit concrètement pour neutraliser ceux qui portent atteinte à ses citoyens.

Alors que certaines chancelleries européennes continuent de parler de « désescalade », d’« équilibre » et de « solution politique », la réalité sur le terrain est sans appel : c’est la force, et elle seule, qui garantit la sécurité d’Israël et le retour de ses captifs.


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